Avis à lire par tous les lecteurs:

Les premiers articles du blog "Un médecin du sport vous informe" datent de 2013, mais la plupart sont mis à jour pour pouvoir coller aux progrè médicaux. Ce blog inter-actif répond à la demande de nombreux confrères, kinésithérapeutes, étudiants en médecine et en STAPS, patients et sportifs. Il est le reflet de connaissances acquises tout le long de ma vie professionnelle, auprès d'enseignants remarquables, connaissances sans cesse actualisées que je me suis efforcé de rendre accessibles au plus grand nombre par le biais d’images trouvées sur le Net, images qui sont devenues par la force des choses, la propriété intellectuelle de tous; si cela dérange, ces images seront retirées.

Certains articles peuvent apparaître un peu plus polémiques que d'autres et indisposer, mais il n'est pas question pour l'auteur de tergiverser ou de se taire, quand il s'agit de problèmes d'éthique, en particulier en matière de dopage et quand la santé des sportifs est en jeu, compte tenu du nombre élevé de blessures liées au surentraînement et à une pratique imbécile d'une certaine musculation, qui n'est plus au service de la vitesse et de la force explosive utile (et non de la force maximale brute), qui sont les deux qualités physiques reines, qui ne respecte pas les règles de la physiologie musculaire et qui, au lieu d'optimiser la performance, fait ressembler certains sportifs body-buildés à l'extrême, davantage à des bêtes de foire gavées aux anabolisants, qu’à des athlètes de haut niveau.

Ce blog majoritairement consacré à la traumatologie sportive, est dédié à mes maîtres les Prs Jacques Rodineau, Gérard Saillant et à tous les enseignants du DU de traumatologie du sport de Paris VI Pitié Salpétrière et en particulier aux docteurs Jean Baptiste Courroy, Mireille Peyre et Sylvie Besch. L'évaluation clinique y tient une grande place: "la clinique, rien que la clinique, mais toute la clinique" et s'il y a une chose à retenir de leur enseignement, c'est que dans l'établissement d'un diagnostic, l'examen clinique, qui vient à la suite d'un bon interrogatoire, reste l'élément incontournable de la démarche médicale. Toutefois dans le sport de haut niveau et guidé par la clinique, l'imagerie moderne est incontournable : radiographie conventionnelle, système EOS en trois dimensions pour les troubles de la statique rachidienne, échographie avec un appareillage moderne et des confrères bien formés, scanner incontournable dans tous les problèmes osseux et enfin IRM 3 Tesla, le Tesla étant l'unité de mesure qui définit le champ magnétique d'un aimant; plus le chiffre de Tesla est élevé et plus le champ magnétique est puissant ("à haut champ") et plus les détails des images sont fins et la qualité optimale.

Hommage aussi au Pr Robert Maigne et à son école de médecine manuelle de l'Hôtel Dieu de Paris ou j'ai fais mes classes et actuellement dirigée par son fils, le Dr Jean Yves Maigne. Je n'oublie pas non plus le GETM (groupe d'étude des thérapeutiques manuelles) fondé par le Dr Eric de Winter et ses enseignants, tous des passionnés; j'y ai peaufiné mes techniques et enseigné la médecine manuelle-ostéopathie pendant 10 années.

Dr Louis Pallure, médecin des hôpitaux, spécialiste en Médecine Physique et Réadaptation, médecin de médecine et traumatologie du sport et de médecine manuelle-ostéopathie, Pr de sport et musculation DE, ex médecin Athlé 66, comité départemental 66, ligue Occitanie et Fédération Française d’Athlétisme, médecin Etoile Oignies Athlétisme.

mercredi 10 avril 2013

Syndrome des loges musculaires de jambe

Le syndrome des loges musculaires de jambe ou syndrome chronique d'effort correspond à une ischémie musculaire au niveau d'une (la loge antéro-externe surtout), ou de plusieurs loges de la jambe, par augmentation des pressions tissulaires intra-compartimentales au delà d'un seuil critique de 30 mm de mercure (Hg) par inadéquation entre le volume musculaire et l'inextensibilité des parois de la loge. L'aponévrotomie chirurgicale est le traitement classique et de référence d'un syndrome de loge d'effort, l'injection de toxine botulinique A constitue pour l'équipe hospitalière strasbourgeoise (Vautravers et col) une bonne alternative à la chirurgie. Au fil du temps, d'autres solutions ne manqueront pas d'être proposées.

           


8 REMARQUES IMPORTANTES
1- Le syndrome de loge de jambe est avec les périostites tibiales, une des causes les plus fréquentes  de douleurs  jambières chez le sportif et plus spécialement chez les coureurs à pied de longues distances.

                                       


2- Le syndrome de loge survient en dehors de tout contexte traumatique (choc direct avec hématome, post fracture de jambe, post opératoire).
3- C'est une douleur d'effort qui cède à l'arrêt de cet effort en quelques minutes.
4- Pauvreté des signes cliniques (hernies musculaire, tension de la loge).
5- Des chiffres de pression tissulaire musculaire à l'effort  supérieurs à 30 mm de Hg  avec retour trop lent à la normale++ apportent la certitude diagnostique ( la pression normale étant de 6 mm de Hg).
6- En cas de doute à la prise de pression, la Scintigraphie est performante.
7- Le traitement chirurgical par aponévrotomie sans rapprochement cutané immédiat pour éviter toute récidive suivi d'une surveillance post opératoire reste encore la référence.
8- Le traitement médical par toxine botulinique A est une alternative à la chirurgie.
FORMES CLINIQUES
1- LA FORME AIGUE: 
Rare mais toujours possible, est une véritable urgence chirurgicale qui se présente sous la forme d'une douleur aiguë et d'un oedème de jambe douloureux avec sensation d'étau, évoluant d'un seul tenant vers l'ischémie et ne cédant pas à l'arrêt de l'effort.
Elle correspondant à l''interruption de la perfusion artérielle, obligeant à une aponévrotomie en urgence si l'on veut éviter la nécrose musculaire et des  lésions neurologiques définitives (catastrophiques sur le plan fonctionnel).
2- LA FORME CHRONIQUE:
Elle disparaît entre les efforts et réapparaît pour un effort identique est sans doute beaucoup plus fréquente que ce que l'on croit, mais elle n'est pas souvent diagnostiquée.
 C'est pourtant cette forme chronique qui doit absolument être diagnostiquée et traitée préventivement.
 L'obstruction de la micro circulation du tissu musculaire commence à 13 mm de Hg avec un seuil critique à 30 mm de Hg.
 Cette élévation de la pression tissulaire dans une loge musculaire ne s'accompagne pas d'une modification de la circulation dans les gros troncs artériels ni de l'abolition des pouls distaux.
3- LA FORME dite de PASSAGE 
C'est une forme intermédiaire à fort potentiel d'évolution vers la forme aiguë et doit être opérée sans tarder.
HISTORIQUE
1943:  la 1ère description clinique par Vogt et Horn, en dehors de tout contexte traumatique, concerne la forme aiguë au décours d'une marche forcée chez un militaire.
1956: Mavor décrit la forme chronique chez un footballeur.
1962: l'explication physio-pathologique est donnée par French et Price, c'est l'augmentation de la pression dans une loge musculaire de jambe.
1974: Whitesides met au point un appareillage simple de mesure de la pression tissulaire.



1997: Le syndrome de loge chronique d'effort a fait l'objet d'une étude très complète  par JF Kouvalchouk (CMC Foch de Suresnes).

RAPPEL ANATOMIQUE

                                

Tous les muscles ou groupes musculaires de l'organisme, sont enfermés dans des loges ostéo-fibreuses dont les limites sont inextensibles. La jambe et ses 4 loges est la région anatomique la plus exposée.
1- la loge antérieure avec le jambier antérieur, l'extenseur propre du gros orteil,  l'extenseur commun et le paquet vasculo-nerveux antérieur.
2- la loge externe des péroniers latéraux et son paquet vasculo-nerveux péronier.
3- la loge postérieure profonde avec le jambier postérieur, le fléchisseur propre du gros orteil et le fléchisseur commun des orteils et son paquet vasculo-nerveux tibial postérieur.
4- la loge postérieure superficielle du triceps sural sans paquet vasculo-nerveux.
NB: au membre supérieur, les loges antérieures superficielles et profondes de l'avant bras sont également très exposées.
EPIDEMIOLOGIE
1- forte prédominance masculine.
2- âge moyen de 25 ans (extrêmes de 15 à 45 ans).
3- les loges antérieures et externes de jambe représentent les 2/3 des cas.
4- le sport le plus exposé est:
- la course à pied


                                   


mais aussi les sports de combat et collectifs, le tennis, le culturisme


                                 


5- le vélo et la natation semblent être épargnés.
                         
                                 
                                             les nageurs et les cyclistes sont épargnés



                                   
     
6- motocyclisme et  planche à voile, au niveau de la loge antérieure de l'avant bras.

                                 


FACTEURS FAVORISANTS
1- facteurs tissulaires individuels: aponévroses constitutionnellement résistantes; présence de faisceaux musculaires surnuméraires qui augmentent le volume musculaire à l'intérieur d'une loge.
2- facteurs tissulaires acquis: séquelles de contusions ou de lésions musculaires.
3- baisse du flux sanguin musculaire pendant les phases de contraction musculaire sans possibilité de rattrapage lors des phases de relâchement et variable suivant le type d'effort: marche forcée, course à pied de longue durée pour le syndrome de loge de jambe, compétition motocycliste ou de planche à voile pour celui à l'avant-bras.
5- acidose lactique locale lors d'efforts d'intensité élevé.
6- compression veineuse de la circulation de retour au niveau de l'anneau du Soléaire du creux poplité.
DIAGNOSTIC POSITIF
1- Le terrain prédisposant:
le syndrome de loge frappe le jeune sportif entre 20 et 30 ans et jamais l'enfant; la course à pied est en 1 ère ligne ( demi-fond, fond, cross, marathon); mais aussi le ski de fond


                                                   

  le culturisme (hypertrophie musculaire) 



          

le patinage.

 

Une pratique inhabituelle (par exemple un changement de mode d'entraînement).
2- La douleur localisée dans une loge
Douleur à type de crampe, de contracture, de brûlure, de simple gène , de tension, d'engourdissement.
 Elle est diffuse dans toute la loge, mais ne déborde pas ( aucune irradiation). Elle peut être bilatérale (50%), mais prédomine d'un côté.
 Contrairement à la claudication artérielle classique, elle se prolonge à l'arrêt de l'effort et finit par disparaître.
 Cette douleur s'apparente à une claudication d'effort intermittente qui débute après un temps d'effort (à partir d'un certain kilométrage) ou un certain niveau d'intensité et toujours le même (n'apparaît pas si  la vitesse de course est réduite).
Elle est d'installation et d'aggravation progressive en quelques semaines ou quelques mois, entravant la pratique sportive.
 Surtout elle est absente entre les exercices sportifs.
3- l'évaluation clinique de repos
Elle est d'une pauvreté absolue: négativité des signes vasculaires (palpation des axes artériels, auscultation vasculaire); négativité des signes neurologiques; négativité du testing musculo- tendineux et articulaire. Découverte parfois de hernies musculaires.


                                                            
                                                                 hernie musculaire
                               


4-L'évaluation à l'effort est beaucoup plus performante surtout si l'on dispose  d'un tapis roulant.

   
Sinon on demande au sportif d'effectuer un effort de course à pied ou de monter et descente d' escalier; ou d'effectuer pendant 4 mn au moins 150 dorsi-flexions de cheville (test de Charlopain),  jusqu'à ressentir la douleur et la gène fonctionnelle habituelle. 
5-l'examen clinique en post effort immédiat
Il s'avère alors beaucoup plus en faveur d'une hyper-pression dans une loge jambière: majoration des hernies musculaires quand elles existent; tension musculaire à la palpation; fatigabilité à la mobilisation répétée; douleurs à l'étirement passif; parfois perte de force ou troubles de la sensibilité.
A la palpation des pouls distaux, ces derniers sont toujours présents et symétriques.
DIAGNOSTIC DE CERTITUDE PAR LA PRISE DE PRESSION
Matériel. 
La prise de pression des loges par appareil électronique de prise de pression miniaturisé (Stryker). 

      

Appareil Striker = Chambre de mesure à usage unique.
On effectue une prise de pression bilatérale dans les loges musculaires suspectes, avant et après effort (course sur tapis).
 Ce geste est douloureux mais en règle générale bien toléré.
DIAGNOSTIC  DIFFERENTIEL
L'existence d'un terrain prédisposant: sujet jeune et sportif; douleur d'effort disparaissant en quelques minutes après arrêt ; examen clinique pauvre, doit faire éliminer 4 causes en priorité:
1- la périostite tibiale: 
C'est une pathologie beaucoup plus fréquente (déjà traitée : se référer au sommaire) que l'on considère comme un état de pré-fracture de fatigue avec des  signes d'allure pseudo tendineuse (stades de Blazina et triade symptomatique sur jambier postérieur et fléchisseurs des orteils).


                                    
2- la fracture de fatigue tibiale du 1/4 inférieur
La douleur évoque plus un syndrome de loge (claudication) qu'une périostite (allure pseudo tendineuse).
La Scintigraphie est parfois  plus contributive que les radios (condensation de la trame osseuse).


                                  


3- le syndrome de l'artère poplitée piégée (SAPP)
Il correspond à une compression de l'artère par des formations musculo- aponévrotiques de voisinage ou par des structures surnuméraires (résidus embryologiques). 


                             

Le syndrome de l'artère poplitée piégée se rencontre chez les cyclistes et les danseurs et plus à la marche qu'à la course par contraction du muscle jumeau interne. 






Diagnostic clinique: abolition pouls distaux; certitude par l'écho-doppler.




4-  le syndrome de compression du nerf péronier superficiel
La compression est à l'union 1/3 sup et 2/3 inf de jambe piégé par une hernie musculaire ou par le fascia musculaire ou après aponévrotomie par rétraction de l'aponévrose.
Examen: Tinel + ; hypoesthésies jambière externe; EMG.

                             

1- Long fibulaire :
Insertions proximales:
- le chef épiphysaire s'insère sur les épiphyses proximales tibiales et fibrillaires
- le chef postéro-inférieur et chef antéro-inférieur sur la face latérale des 2/3 supérieur de la fibula (ces deux derniers chefs naissent aussi des septa inter-musculaires cruraux ventral et dorsal, laissant un espace entre eux où passe le nerf fibulaire qui contourne la tête de la fibula.
Trajet: 
Il descend obliquement sur la face externe de la jambe, se poursuit par une lame tendineuse puis par un tendon qui passe en arrière de la malléole latérale, coulisse dans une gaine ostéo-fibreuse sur la face latérale du calcanéum, puis se dirige vers la face plantaire du cuboïde du pied. 
Terminaison: 
Sur la tubérosité du premier métatarsien et envoie une expansion sur le cunéiforme médial. 
Innervation: 
Nerf fibulaire superficiel par l'intermédiaire de deux rameaux, l'un inférieur et l'autre supérieur. 
Action: maintient la voûte plantaire et est fléchisseur plantaire du pied, mais il assure surtout l'éversion du pied. Il est antagoniste du muscle tibial antérieur. 
2- Court fibulaire: 
Tendu entre la face latérale de la fibula et le tubercule du 5ème métatarsien. Il est vertical jusqu'à la malléole latérale où il laisse son tendon se réfléchir vers l'avant. Il est innervé par le nerf fibrillaire superficiel. Il est éverseur du pied.
AUTRES DIAGNOSTICS POSSIBLES
- la pathologie ostéo-articulaire de jambe dégénérative , tumorale ou inflammatoire
- la pathologie ostéo-tendineuse de jambe
- la pathologie rachidienne projetée
- la pathologie vasculaire artério-veineuse (artérite, phlébite
TRAITEMENT CHIRURGICAL: APONEVROTOMIE

       

TRAITEMENT MEDICAL PAR INJECTION DE TOXINE BOTULINIQUE
La section de l'aponévrose (aponévrotomie) sans fermeture cutanée immédiate par voie chirurgicale reste le seul traitement radical.

Dans une étude menée entre 2006 et 2010, Cyril Blaes et l' équipe du service de médecine physique et réadaptation de l'hôpital Hautepierre du Pr Vautravers à Strasbourg, ont traités 23 hommes et deux femmes par injection de toxine botulique A avec une efficacité de dix mois en moyenne.
La quasi totalité des patients traités ne ressentaient plus de douleurs après traitement, alors que les patients ressentaient une douleur à l'effort depuis 31 mois en moyenne.
La douleur apparaissait au cours d' un exercice, obligeant le sportif à arrêter son activité, puis disparaissait en 10 à 15 minutes après l'arrêt.
Avant l'injection, le syndrome de loge d'effort antéro-externe a été confirmé par une mesure de la pression intramusculaire (PIM) après course à pied sur tapis roulant.
Chez ces 25 patients, les valeurs de la PIM, une minute après l'arrêt de l'effort étaient en moyenne dans les loges antérieures et latérales de respectivement 63,2 mmHg et 58 mmHg, puis 41,2 mmHg et 48 mmHg, cinq minutes après l'arrêt.
La toxine botulique A a été injectée dans chacun des muscles des loges pathologiques après repérage par stimulation électrique.
Seul 1 patient sur 25 a vu ses douleurs persister après le traitement.
Chez tous les autres sportifs, la douleur a disparu en moins d'un mois dans 68% des cas et entre un et cinq mois dans les autres cas.
Par ailleurs, le déficit musculaire modéré quasi constant disparaît entre un et cinq mois dans 94 % des cas. 
Pour 84% des patients, la sensation d'instabilité modérée associée disparaît en moins de trois mois et n'empêcherait qu'exceptionnellement la reprise de la course à pied.
Trois mois après l'injection, les pressions intramusculaires se sont normalisées. 
Elles étaient en moyenne de 21,4 et 19,7 mmHg dans les loges antérieures et latérales une minute après l'arrêt de l'effort, et de 14,5 et 9,9 mmHg, cinq minutes après.
Le traitement a toutefois une durée limitée d'efficacité évaluée à 10 mois en moyenne. Huit patients ont présenté une récidive des douleurs entre six et 30 mois.
"L'injection de toxine botulique A est un traitement efficace du Syndrome de loge de jambe, son délai d'action rapide et le peu d'effets indésirables en font une alternative à l'aponévrotomie" ont souligné les Strasbourgeois.

66 commentaires:

  1. Bonjour Monsieur,
    Sur l'avant dernière image représentant une vue latérale des branches du péronier commun, il me semble y avoir une erreur. Il y a inversion entre le péronier superficiel et le profond. C'est juste pour ne pas induire mes collègues étudiants en erreur... ;-)
    Merci pour votre site !
    Bien à vous

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    1. Bonjour Marco, proposez moi un schéma différent de celui qui illustre le syndrome de compression du nerf péronier superficiel et qui soit didactique. Dr LP

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    2. Désolé, mon commentaire était inutile étant donné le titre du syndrome :D
      Je suis en examens, mon cerveau n'est pas au top... M'enfin tomber sur ce genre d'erreurs pendant vos révisions peut vous faire perdre un temps précieux. Si cela ne vous fait pas disjoncter...
      Si vous pouvez me donner votre e-mail je vous envoie la même image corrigée... ;-)

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    3. J'ai plus simple...
      Voici le fichier corrigé:
      https://www.dropbox.com/s/rlh746qibjht6ro/z301Corrig%C3%A9.JPG?dl=0
      Bien à vous

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    4. Marco, ce lien est inexploitable. Dr LP

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    5. Il fonctionne pourtant... On ne peut cliquer dessus mais il faut le copier dans la barre d'adresse de votre navigateur.

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    6. Marco, pour tenir compte de votre remarque, j'ai ajouté un schéma des muscles fibulaires. Dr LP

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  2. J'ai ajouté une image bien didactique au cas où...
    Vous devez copier ce lien dans votre barre d'adresse pour avoir accès aux fichiers.
    http://www.dropbox.com/sh/sfkulkrix91uvlp/AADKhmDSaJPhHtNMUONZ4YtSa?dl=0
    Bien à vous.

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  3. Quand je disais qu'il y avait inversion entre le péronier superficiel et le profond, je parlais des nerfs.

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  4. Bonjour, j'ai été opéré le 2 novembre dernier (2015, loge antéro externe jambe gauche) pour un syndrome des loges survenu à peu près 9 mois avant. J'ai 53 ans, et pratique tous les sports de montagne (escalade, alpinisme, ski de fond, ski alpin, ski de randonnée). Plus aucun de ces sports n'était praticable car provoquait la douleur après au mieux 15 minutes d'effort. Même la marche à allure modérée déclenchait le syndrome,dans la vie quotidienne. Seul le velo était OK, et encore, le VTT avec pente > 10% n'est devenu possible qu'après 15 séances de kine avec massages et etirements. En salle, le velo elliptique déclenchait le symptome en 5 minutes à 15% de la puissance.
    J'ai pu reprendre la marche à plat rapide deux mois après l'intervention, la marche sur pente modérée, le ski alpin et l'escalade entre 3 et 4 mois, le ski de fond (y compris skating, qui déclenchait en 5 minutes) et le ski de randonnée entre 4 et 5 mois, et la marche rapide en pente raide et hors sentier entre 5 et 6 mois (cela ne "passait pas" encore à 5 mois et j'avais l'impression que c'était la loge latérale, non opérée, qui était devenue le facteur limitant). Il semble qu'un oedeme post opératoire le long de la loge concernée, en regression tres lente sur bien 4 mois, ait contribué à la persistance des symptomes apres l'opération (la cicatrisation externe fut rapide et parfaite).

    Aujourd'hui ( 6 mois et demi de l'intervention ) j'ai l'impression que c'est "gagné", mais j'ai depuis une dizaine de jour (après un gros Week End Ski de randonnée) des fourmillements dans la jambe, se prolongeant sous le pied. Or c'est un symptôme que j'avais avant l'intervention après chacune de mes tentatives pour faire du sport, et que j'attribuais à des conséquences, sur les nerfs de la jambe, de la compression produite par le syndrôme des loges. Je suis donc un peu circonspect sur ma guérison...Est-ce que ces fourmillements sont liés à une cause qui a produit le symptôme, qui n'aurait pas été corrigée par l'intervention, et qui donc aurait des chances de produire les mêmes effets qu'auparavant c'est à dire le syndrôme des loges, au retour duquel je devrais ainsi m'attendre ?

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    1. Bonjour, ces fourmillements semblent en rapport avec une compression nerveuse du nerf fibulaire. Consultez sans tarder votre chirurgien qui après une évaluation clinique cherchera à mettre en évidence le pourquoi de cette compression par une imagerie et vous proposera une prise en charge adaptée. Et puis peut être aussi, il est temps, à 53 ans , de modérer vos différentes activités, pour passer à des activités moins traumatisantes. C'est ce qui pend au nez de tous les sportifs de la cinquantaine quand ils en font trop. Dr LP

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  5. Bonjour,
    Jai 29 ans et souffre depuis plusieurs années d'engourdissements des pieds et de violentes douleurs dans les jambes à la marche (arrêt depuis 1 an), la course à pied (arrêt depuis 3 ans), le ski alpin (arrêt depuis 6ans) et le crossfit (arrêt depuis 2 ans), yoga (3 seances...) Aujourd'hui je ne peux pas marcher 100m ou conduire sans douleur, ni me tenir sur la pointe des pieds. Comme la personne précédente, seul le vélo modéré me permet davoir une activité physique. Après 10 ans à entendre différents médecins me dire que javais des chaussures trop serrées... un médecin du sport à poser un double diagnostique confirmé par echo doppler et prise de pression. Je souffre donc d'un syndrome des loges bilatéral ainsi que d'un piège poplité. Il semble que ce double diagnostique soit finalement assez fréquent pour le spécialiste qui me suis, même si bien méconnu des généralistes. Les fourmillements du précédent commentaire me font penser à ce piège poplité.
    Je vais subir dans 20jours une aponevrotomie de toutes les loges, et le chirurgien va également libérer mes artères poplitees. Par contre il na pas été des plus sympathiques et je m'inquiète pour ce qui est du processus postop. Il ne prévoit pas de traitement anti coagulant, ni de reeducation. Il ma seulement indiqué que je devrais rester couchée avec les jambes surélevées dans des chaussettes de contention pendant 1 mois. Est ce que cela vous semble suffisant ou devrais je recontacter le médecin du sport qui ma diagnostiquer pour mettre en place des seances de reeducation? Jai pourtant lu que lon pouvait reprendre la marche a J2 postop. Jem'inquiète également des risques d'adhérence, de fibrose ou des problèmes de cicatrisation en general. Y a til quelque chose à faire pour cicatriser au mieux?
    Encorz merci en tout cas pour votre article et pour votre aide si vous le pouvez.
    Cordialement,
    Lauriane

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    1. Bonsoir Lauriane, il est important d'avoir un rapport de confiance avec le chir qui va vous opérer. Voyez ça avec votre médecin traitant qui doit faire son possible pour vous mettre entre de bonnes mains. Vous avez toujours la possibilité de prendre d'autres avis, de leur demander toutes les explications possibles sur l'intervention et les suites opératoires et la reprise d'activité. Dr LP

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    2. Bonsoir Louis et merci pour votre réponse. Je ne remets pas en cause son professionnalisme. Il ma été vivement recommandé par le médecin du sport qui me la presenté comme LE spécialiste dans le sud de la France (Hopital Nord). Il a cependant paru agacé par le fait que javais des questions à poser. Je pense reprendre rdv avec mon medecin du sport qui avait été beaucoup plus patient.
      Bonne soirée

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    3. Bonjour si c'est le professeur alimi qui doit vous opéré, allez en voir un autre si vous pouvez. Moi je me suis fait opéré en 2010 et aucun suivi et tjs le même problème aux mollets donc impossible de faire du sport.

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    4. Merci Mr l'Anonyme de vous abstenir de ce genre de post. Lauriane prendra elle même une décision. Dr LP

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    5. Bonjour Lauriane,

      En lisant votre post, j'ai eu l'impression de lire ma propre expérience. J'ai également effectué les divers examens (PIM, echo-doppler) qui révèlent un syndrome des loges et un piège poplité, tous les deux bilatéraux.
      Pourriez-vous me dire si vous avez décidé de vous faire opérer par le service chirurgie vasculaire de l'Hôpital Nord finalement? Le cas échéant, quel spécialiste vous a opéré? Merci beaucoup!!

      Cordialement,
      Nina

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  7. bonjour Docteur
    je suis âgé de 50 ans et j'ais fait du sport de haut niveau jusqu'en 2004. puis j'ai arrêté complètement ( marche athlétique 50km).
    Depuis 3 ans , j'ai repris dans une salle de fitness un peu de course le dimanche depuis 2 ans. dés ma reprise de la course, une sensation de fatigue au niveau du mollet gauche est apparu et me donnait l'impression d’etre en lactique mais que le gauche. depuis, j'ais fait divers examens car cette fatigue ce propage sur la jambes entière avec en plus en février une déchirure au mollet G et maintenant , je viens de me faire une déchirure à ischio G en voulant reprendre un peu la marche athlétique. toutes les diverses petites douleurs sont localisées cotés gauche ( jambe épaule et jusqu'au biceps). je viens d'aller voir mon médecin qui pense à un syndrome des loges. j'ai rendez vous le 3 octobre. q'en pensez vous car ma douleur intervient après 15mn de course ou de bike en salle et s’atténue après arrêt de f'effort. quels exercices me conseillez vous de faire pour que l'examen de la pression soit le plus efficace. merci de votre réponse

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    1. Bonjour Pascal, vous devez vous rendre à l'évidence que vous n'êtes plus à 50 ans sonnés, ce que vous avais été et par tant vous devez modérer vos activités. En ce qui concerne vos symptômes, ils sont éclectiques et effectivement un syndrome de loge n'est pas à exclure, mais aussi peut être déjà et plus facile à diagnostiquer, une désinsertion du muscle jumeau interne et par dessus une sciatalgie S1 gauche qui favorise les accidents musculaires (jumeau interne et I.J.). Je vous conseille vivement de consulter un service de médecine du sport qui fera précisément le point par la clinique et les examens complémentaires, sur vos pathologies, et vous proposera une prise en charge adaptée. En attendez interrompez les activités qui déclanchent les douleurs et remplacez les par du gaînage abdomino-lombaire et du rameur. Dr LP

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    2. merci de votre réponse. comme je dois revoir le médecin le 03/10, pensez vous de le test de 4 mn au moins 150 dorsi-flexions de cheville (test de Charlopain), sera suffisant pour activer la douleur. étant donné que je vais y aller pendant mes heures de boulot, cela m’éviterai de partir courir et d'arriver en sueur chez le médecin et après à mon travail

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    3. merci de votre réponse. mais j'ai déjà fait electromiograme , irm du Rachi lombaire doppler ( que j'ai trouvé un peu léger au niveau de l'exercice ) , hosteo , semelle orthopédique, et kiné. et même si je né fait plus de haut niveau en sport, j'ai toujours besoin d'en faire un peu.
      merci beaucoup

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    4. Le test de Charlopain est intéressant quand on ne dispose pas d'un tapis roulant. Gaînage et rameur maintiennent la condition physique. Dr LP

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    5. je viens de passer une echo et déchirure ischio gauche. il me préconise repos 3 semaines. le soucis, c'est que j'ai mon rendez vous pour vérifier pour le syndrome des loges le 03/10. pensez vous que si je ne fais rien pendant ces 3 semaines, le relevé de pression sera bon ou faussé. 2eme solutions, je continu le sport en faisant attention jusqu’à se rendez vous et ferai repos après si besoin.
      merci

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    6. Allons Pascal, vous voulez continuer à faire du sport avec un claquage des IJ et peut être un S.de loge. Soignez vous d'abord. Dr LP

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  8. Bonjour, lors d'un accident de scooter je me suis fais une fracture ouverte tibia péroné, j'ai été opérée le 07/01/2011 et le lendemain les médecins on découvert un syndrome de loge de ma jambe gauche (celle qui été cassé). J'ai été opérée pour une aponévrotomi, il m'on ouvert sur 7cm des deux cotés de la jambe et après 3 semaines fermeture, retour à la maison rééducation et tout le tralala. Le problème qui est mien outre la perte de sensibilité du au nerf qui on été complètement écraser, c'est que ma jambe gonfle et me fais atrocément mal dès que je reste debout, que je travaille (je suis mécanicienne) ou que j'effectue un effort trop soutenu ou prolongé. Je suis déjà aller voir mon médecin traitant pour qu'il m'aide mais il n'a rien remarquer de particulier et m'a prescrit des bas de contention que je mets tout les jours pour travailler malgré cela rien ne change. Cela m'handicap beaucoup mais j'ai surtout peur qu'il"reste" une trace du syndrome et cela me fais vraiment peur car si il m'on opéré le lendemain de la fracture (le 08/01/2011), c'est parce si j'attendais il aurait du m'amputé en dessous du genou à cause du syndrome. Avez-vous déjà eu un cas comme celui ci? Et que me conseillez-vous pour améliorer ma situation? Je vous remercie par avance de votre réponse.
    Boulette.

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    1. Bonjour Boulette, il faudrait déjà vous rendre dans un service de médecine du sport et voir si vous ne présentez pas une récidive de votre syndrome de loge. Dr LP

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    2. Je vais le faire au plus tôt je vous remercie et vous tiendrez au courant. Bonne journée à vous.

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  9. Bonjour
    Je prend 1,25 mg de bisoprolol pour des extrasystols lors d'efforts en velo.
    Depuis tourjours lors d'efforts je suis completement bloqués par un syndrome des loges aux 2 cuisses droit anterieur.
    Peut-il y avoir un rapport?
    Merci de votre réponse.
    Cordialement

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    1. Bonjour Michel, la description succincte que vous me faîtes ne me semble pas correspondre à un syndrome de loge, ce dernier étant une affection bien spécifique qui concerne les loges de jambe. Je pense que vous devriez vous rapprocher avec l'accord de votre médecin traitant vers un service hospitalier de cardiologie et de médecine vasculaire, votre étau sur les 2 cuisses m'évoquant plutôt une endofibrose iliaque externe que vous devez faire confirmer ou infirmer par des épreuves cliniques et au minimum un écho-doppler voire un angio-scanner par mes confrères. L'endofibrose fait l'objet d'un article spécifique du blog que vous pouvez consulter dans le sommaire, aux chapitres consacrés au bassin, hanches et cuisse. Dr LP

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    2. Merci pour votre reponse
      Des janvier je prend rendez-vous pour suivre vos conseils
      Salutations
      Michel

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  10. Bonjour je m'appelle samuel j aimerai savoir si un syndrome des loges peut toucher les cuisses ?
    J ai un syndrome des loges diagnostiquer sur les membres inférieur et les avants bras depuis 2 ans je ne peut plus travailler normalement car premier travail posté debout ma déclencher les symptômes puis changement de travail plus manuel est c'est les membres supérieur que les symptômes sont apparu j avais c est douleur part moment depuis le collège mais cela me gêner part moment je pratiqué de la danse,du vélo pour mes déplacements et bcp marche mais avec l âge vers mes 30 ans cela est devenu pénible et depuis 3 ans c est infernal 30 minute de vélo ou monter des escalier voir une marche longue ou rester trop longtemps assi et un effort avec mes avant tous ça peut me provoquer des douleurs ou des fourmillements et perte de sensations qui dur en général 3 jours pour qu'elles ce dissipe j ai essayé de trouver un centre hôpital ou clinique spécialiste du problème mais dur de trouver de bon chirurgien qui ci connaissent dans le syndrome des loges

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    1. Ps même si pas d'effort j ai quotidiennement une perte de la sensations du touché avec un léger fourmillements des mains qui en résulte par un manque d'appréhension des objets qui au final finisse par terre car pensant les saisir correctement

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    2. Bonjour Sam, un syndrome des loges est une symptomatologie d'effort qui disparaît au repos. Au niveau des membres inférieurs, le syndrome concerne les loges de jambes et au niveau des membres supérieurs , les loges de l'avant bras, mais cela concerne les sportifs qui surmènent leurs membres avec des sports bien particuliers, ce qui ne semble être votre cas. Le diagnostic positif se fait à partir d'une mesure des pressions à l'effort ou en post effort immédiat comme écrit dans le texte. Dès que l'effort est suspendu, la symptomatologie disparaît quasi immédiatement, ce qui ne semble pas être votre cas. Il faut à mon avis d'abord revoir le diagnostic et le faire confirmer ou infirmer par un examen complémentaire de certitude comme la prise de pression ou une scintigraphie. De quelle région êtes vous pour que je puisse vous aiguiller? Dr LP

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  11. Adrien
    Bonjour,
    Je souffrais depuis plusieurs années de douleurs des jambes à l'effort (même à la marche), avec steppage pendant 2-3h post effort. A la prise des pressions, 120 mmHg après l'effort en antérieur.
    Opéré en avril 2016 d'un syndrome des loges (aponévrotomie loge antérieure des jambes) je peux courir de nouveau, ce qui n'était absolument plus envisageable.
    J'ai en revanche vers 20-30 minutes des douleurs importantes en regard de la loge postérieure et une impression d'étau dans les pieds (bilatéral) si je continue l'effort vers 30 minutes. Cela cède immédiatement à l'arrêt. Pensez-vous qu'il puisse s'agir d'une atteinte des loges postérieures? ou un SAPP? Pourriez-vous me donner votre avis sur la conduite à tenir s'il vous plaît.
    Merci par avance.

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    1. Bonsoir Adrien, merci pour ce témoignage; maintenant il faut à nouveau penser à un s. des loges postérieures bilatéral et mesure les pressions à l'effort. Pour le SAPP, c'est une diagnostic différentiel et cliniquement il faut prendre les pouls distaux et puis ensuite passer un écho-doppler. Dr LP

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  12. Merci d'avoir pris le temps de me répondre. Adrien

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  13. Bonjour.
    Enfin un site où l'on peut discuter avec des professionnels du syndrome des loges.
    Je souhaiterai savoir si vous aviez un médecin à me proposer dans la région marseillaise pour des injections de toxine botulique suite à un syndrome des loges des mollets ( bilatéral) qui a été diagnostiqué "modéré " mais qui m'empeche aujourd'hui de courir à pleine enjambée ou de faire des dénivelés adaptés à ma pratique de l'ultra trail?
    merci pour votre aide

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    1. Bonjour cher inconnu, apparemment vous n'avez pas du lire l'avis préalable. Pour le reste, la toxine botulinique est un traitement que savent parfaitement manier les médecins de Médecine Physique et Réadaptation et le mieux alors est de vous rapprocher du service MPR hospitalier du CHU de Marseille. Dr LP

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    2. Effectivement je ne l'ai pas lu!
      merci pour vos rensignements

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  14. Bonsoir.
    Je me prénomme Alex et après plusieurs examen ( échographie, Doppler, IRM) on me suspecte un syndrome des loges au niveau du mollet gauche. En effet, depuis environ deux ans je souffre lors de footing. Une prise de pression est prévue dans une clinique de la région parisienne. En revanche je cours très régulièrement pour raisons professionnelles mais lors de mes douleurs je me mets au repos forcé pendant plusieurs semaine, puis je reprends le sport. Les douleurs disparaissent puis resurgissent même au repos. Est ce un autre symptôme de syndrome des loges ? Merci pour vos réponses.

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    1. Bonjour Alex, le diagnostic d'un s. de loge est essentiellement clinique, confortée par la mesure des pressions au niveau de la loge et les autres examens complémentaires sont parfaitement superfétatoires. Dr LP

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    2. Bnsoir Docteur et merci pour votre réponse. En effet, je vais effectuer ma pression au niveau des loges. En revanche ce qui m'interpelle est le fait que j'ai pas tout le temps mal et des fois ça me prends a l’Arrière du mollet ( un coup a gauche ou a droite) ou des fois sur le devant. C'est assez handicapant et je dois arrêter mes séances. Une fois les phases de repose passés j'ai de nouveau mal après quelques footing.

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    3. Alex, une fois sur deux le s. de loge est bilatéral; si la mesure des pressions n'est pas significative, passez une scintigraphie. Dr LP

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  15. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  16. Bonjour, je me prénomme Nicolas, après plusieurs examens (radiographie, scanner,écho doppler) on me suspecte d'avoir un syndrome des loges aux mollets. Et voilà que maintenant je dois faire un IRM dynamique. Que pensez vous de se dernier examen? Apparemment la prise de pression est moins précis qu'un IRM d'après le radiologue....
    Pouvez vous me donner votre avis? Et pouvez vous me conseiĺler afin de savoir où je peux passer un test de pression sachant que j'habite au sud de l'Hérault. Merci

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    1. Bonjour Nicolas, peut être pourriez vous, avec l'accord de votre médecin traitant, prendre rendez vous au CHU de Montpellier, soit dans le service de médecine du sport auprès du Dr Marc Julia, soit directement dans le service de chirurgie vasculaire en leur demandant au préalable s'ils pratiquent la mesure des pressions. Dr LP

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    2. Merci de votre réponse rapide. Et concernant IRM DYNAMIQUE pensez vous que cela va me permettre d'avoir un diagnostic fiable

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    3. Nicolas, nulle part dans l'article, je ne parle de l'IRM dynamique. Dr LP

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  17. Bonjour,
    Suite à une recherche sur les injections d'acide botulique,je viens de découvrir votre article.
    Vous signalez que le SDL n'atteint pas les enfants, or ma fille qui est concernée a 14ans et après avoir été suivie pendant 18 mois pour des périostites, un test de pression a confirmé un SDL.
    De là un chirurgien nous a conseillé de contacter le Dr Lecoq à Strasbourg que nous voyons ce vendredi matin.
    Notre fille fait de l'athlétisme depuis petite, mais jamais d'entrainement de haut-niveau, toujours à son rythme.
    Devrions-nous chercher d'autres sources à ses douleurs?
    Elle a été suivie jusqu'aujourd'hui au centre Paul Santy de Lyon.
    en vous remerciant par avance pour votre réponse.
    C. Bert

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    1. Bonjour, l'âge moyen d'un SDL est de 25 ans, mais effectivement certains peuvent se voir chez les adolescents. En principe la mesure des pressions est un signe de certitude, mais il convient quand même de bien analyser la symptomatologie et d'envisager les différents diagnostics différentiels comme écrit dans le texte; mais mon confrère MPR le Dr Lecoq connaît bien tous ces problèmes. Dr LP

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  18. Mickael a ajouté un nouveau commentaire sur votre article "Syndrome des loges musculaires de jambe" :

    Bonjour Docteur.

    Je viens d’être opéré le 10 janvier d’un sdl sur les deux jambes j’ai 32 ans les cicatrices sont parfaites on voit à peine l’opération je ne marche pas encore le 6 février car j’ai des problèmes de tendinite a la cheville droite qui m’empêche de tenir debout. Ma jambe droite a subi pas mal de problèmes hors cicatrices. Elle a gonflé énormément puis durci et toute chaude après echo Doppler pour mettre de côté une phlébite c’est redescendu en glaçant mais depuis problème de tendon ....? Est possible qu’il y ait un lien ? Le second problème est que sur le pied droit au dessus je n’ai plus de sensation du tout et du haut de la cicatrice jusqu’à la cheville c’est très dur et insensible, si je mets des petits coups avec mes doigts j’ai des fourmillement dans le pied pendant quelques minutes mais plus rien après. Que dois je faire ???

    Bonjour Mickael, tendinite de la cheville, mais quel tendon? pour le reste ce que vous devez faire, c'est déjà reconsulter votre chirurgien; Dr LP

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  19. Bonjour Docteur,

    J'ai 19 ans, n'ai jamais été un grand sportif étant plus jeune, et j'ai été diagnostiqué d'un SDL suite à la mesure de la pression des loges antérieures et latérales. Il y a un an de cela j'ai également été diagnostiqué du syndrome de l'artère poplitée piégée suite à une Echo-Doppler et une IRM. J'ai finalement vu le médecin du sport de l'hôpital qui m'a conseillé de reprendre la course à pied doucement et m'a dit que ça devrait aller mieux.
    Le fait est que la marche est bien plus pénible que la course à pied et, à vrai dire, je suis un peu perdu quant à mon rétablissement complet. L'idée de la "kiné crochet" a également été évoquée et je me demandais si vous pensiez que ça pourrait peut-être être bénéfique ou simplement une perte de temps?
    Aujourd'hui, je rêve simplement de pouvoir me déplacer d'un point A à un point B, que ce soit en courant ou en marchant, sans éprouver de douleur liée au SDL et surtout pouvoir continuer mes études en Education Physique sans problème.
    Si vous avez des idées ou quoique ce soit qui puisse m'éclairer, je suis preneur.

    Merci d'avance pour votre réponse,
    Bien à vous

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    1. Bonjour Loïc, dans mon expérience et comme écrit dans le texte un SDL, tout comme un syndrome de l'artère poplitée piégée nécessitent une prise en charge spécialisée et volontiers chirurgicale, cela dépend des équipes. Si je comprends bien, en ce qui vous concerne, vous avez été autorisé à reprendre la course à pied; cette façon de procéder n'étant pas la mienne, c'est au confrère qui vous a pris en charge, que vous devez demander tous les renseignements utiles. Dr LP

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    2. Merci beaucoup de votre réponse, je vais donc prendre rendez-vous avec ce médecin dans ce cas.
      Bonne journée

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  20. Bonjour,

    A tout hasard, j'ose poser le problème qui concerne mon fils de 16 ans. Pas sportif du tout.
    Vers l'âge de 12 ans est apparue une petite boule sur sa jambe niveau mollet, visible selon certaines positions.
    Quand mon fils joue au football (en loisirs, de façon exceptionnelle) il frappe fort avec son pied, et se retrouve en fin de séance avec une paralysie transitoire du muscle releveur du pied. Mais paralysie qui dure quand même plus de 10 heures.
    Il ne peut plus relever les orteils, ni le pied.
    Un médecin du sport émet l'hypothèse d'un syndrome de la loge anterieure, avec petite hernie. Et a proposé à mon fils une mesure de pression.
    Mais mon fils ne ressent aucune douleur avant sa paralysie (systématique dans le cadre de frappes au foot mais jamais autrement). Est ce qu'un syndrome des loges peut ne pas s'accompagner de douleurs ? peut il y avoir ainsi compression du SPE ? j'ai lu que la paralysie quand elle avait ieu de durait que très peu de temps. Alors évidemment vu les heures d'immobilisation de son pied, cela m'inquiète.
    Mon fils est sans doute atteint d'un syndrome d'Ehlers danlos (pb. de collagène).
    Personne ne propose d'EMG, n'est ce pas par là qu'il faudrait commencer ?
    Merci pour votre éventuelle réponse.

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    1. Et si à tout hasard anonyme, vous commenciez par lire l'avis préalable. Dr LP

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  21. Bonjour,

    Je m'excuse donc de ne pas avoir lu le début de la page et des recommandations. Je me présente donc, Christine, maman de G. un garçon de 17 ans aujourd'hui, pas du tout sportif.
    Donc il est confronté à ce problème de paralysie transitoire du SPE (steppage) d'un pied quand il joue au foot 1 ou 2 heures (chocs forts quand il shoote du pied, pied où il a ensuite le steppage) . En dehors de cela, il n'éprouve aucune douleurs (mais il ne court jamais !).
    Il a une petite hernie musculaire près du tibia.
    Pas de perte de sensibilité sur le pied.
    Il a passé un échodoppler arteriel qui est normal. L'angiologue m'a dit qu'il devait passer un EMG. Le médecin du sport propose donc un test à la pression, qui fait peur à mon fils et moi me rebute un peu car il a un soucis de coagulation non expliqué (TCA allongé) et sans doute un syndrome elhers danlos (il a Rv avec un spécialiste cet été pour le diagnostic mais qui pour moi est certain). J'ai peur qu'avec son TCA allongé il fasse un hématome lors du test à la pression et que cela lui cause un problème sur son SPE.
    Mes questions sont donc
    1/ Est ce qu'un syndrome des loges peut ne donner aucune douleur mais provoquer quand même une paralysie du SPE transitoire (et dans ce cas comment ?).
    2/ Est ce qu'un soucis de coagulation peut poser problème avec le test de mesure de pression intra loges ?
    3/ Dois je privilégier l'EMG dans un premier temps ?

    Il doit partir faire des études à plus de 1000 km de chez moi, avec heures de sport obligatoires, et j'aurais aimé ne pas rester dans le flou comme ça.

    Merci d'avance pour votre avis,
    Cordialement,
    Christine, une maman inquiète.

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  22. Bonjour. Je pense avoir un syndrome des loge chronique. Operer fracture tibia perrone ouverte et pre syndrome des loges en 2016. Ablation materiel en mars 2018. Reprise progressive sport et depuis ce qui semble etre un slc. Je recherche un specialiste vers la haute savoie. ( pour faire 1 mesure des pression) pouvez vous me conseiller? Merci

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  23. Bonjour,

    Merci pour cet article.

    Je m'appelle Alexis et j'ai 25ans.

    Cela fait maintenant 6ans que je traînes des douleurs sur les 2 mollets.

    La douleur commence soit directement au centre du tibias puis se répand. Soit cela commence au niveau de la cheville pour remonter vers le mollet.

    Mon premier diagnostic perso était de soigner une périostite.En prenant
    toutes les précautions nécessaires, rien à faire ! Toujours mal et mal...

    J'ai ensuite pensé qu'un manque d'échauffement me provoqué ces douleurs... Rien à faire... L'échauffement ne faisait qu'augmenter la vitesse d'apparition de mes douleurs.

    En me renseignant, j'ai donc demandé à passer un test d'effort... et là BINGO ! Même au repos des pressions très élevées ! J'ai réalisé ces tests au service Cardiovasculaire de l'hôpital Nord de Marseille.
    N'étant pas fan du détail de l'opération décrit par le Professeur, j'ai décidé de ne pas me faire opérer.

    La douleur est stable, et je n'ai pas le souvenir du premier jour où ça a pu commencer et pourquoi.

    Il faut savoir que je pratique :
    - ski/snowboard depuis mes 3ans
    - foot, grosse période 8-16ans puis 20-jusqu'à aujourd'hui)
    - Musculation depuis 5 ans
    - MMA depuis 1 an

    Je vais me faire opérer le 18/12 à la Clinique Paris V d'un SDL par le Docteur Nicolas LEFEVRE.
    Rachianesthésie, puis opération de 20/30mn par jambes.

    J'espère réellement que cette opération va fonctionner, c'est mon dernier recours !

    Si des personnes veulent échanger sur le sujet, je suis disponible !

    Cordialement,

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    1. Vous pouvez me contacter sur : alexis.tralz@gmail.com

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  24. Vous pouvez me contacter sur : alexis.tralz@gmail.com

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  25. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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    1. Bonjour Mathilde. Nous avons échangé par téléphone et convenu qu'il fallait que vous soyez prise en charge,dans un premier temps par toxine botulique et en cas de réponse insuffisante, par aponévrotomie chirurgicale dans un service hospitalier qui a l'habitude de cette prise en charge. Dr LP

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  26. Bonjour,
    Merci pour ce blog tout d'abord.
    Me concernant j'ai été diagnostiqué en 2014 et opérée des 2 jambes pour un syndrome des loges chronique, en 2015 à Nantes.
    J'ai repris le sport normalement depuis.
    Course à pied, crossfit,vtt
    Néanmoins j'ai l'impression que des que j'entame un vrai entraînement régulier des douleurs apparaissent au mollet essentiellement (un point douloureux au 1/3 du mollet) m'obligeant à stopper l'activité.
    Pensez vous que cela à un lien ?
    Merci par avance.
    Aurélie

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