Avis à lire par tous les lecteurs:

Les premiers articles du blog "Un médecin du sport vous informe" datent de 2013, mais la plupart sont mis à jour pour pouvoir coller aux progrè médicaux. Ce blog inter-actif répond à la demande de nombreux confrères, kinésithérapeutes, étudiants en médecine et en STAPS, patients et sportifs. Il est le reflet de connaissances acquises tout le long de ma vie professionnelle, auprès d'enseignants remarquables, connaissances sans cesse actualisées que je me suis efforcé de rendre accessibles au plus grand nombre par le biais d’images trouvées sur le Net, images qui sont devenues par la force des choses, la propriété intellectuelle de tous; si cela dérange, ces images seront retirées.

Certains articles peuvent apparaître un peu plus polémiques que d'autres et indisposer, mais il n'est pas question pour l'auteur de tergiverser ou de se taire, quand il s'agit de problèmes d'éthique, en particulier en matière de dopage et quand la santé des sportifs est en jeu, compte tenu du nombre élevé de blessures liées au surentraînement et à une pratique imbécile d'une certaine musculation, qui n'est plus au service de la vitesse et de la force explosive utile (et non de la force maximale brute), qui sont les deux qualités physiques reines, qui ne respecte pas les règles de la physiologie musculaire et qui, au lieu d'optimiser la performance, fait ressembler certains sportifs body-buildés à l'extrême, davantage à des bêtes de foire gavées aux anabolisants, qu’à des athlètes de haut niveau.

Ce blog majoritairement consacré à la traumatologie sportive, est dédié à mes maîtres les Prs Jacques Rodineau, Gérard Saillant et à tous les enseignants du DU de traumatologie du sport de Paris VI Pitié Salpétrière et en particulier aux docteurs Jean Baptiste Courroy, Mireille Peyre et Sylvie Besch. L'évaluation clinique y tient une grande place: "la clinique, rien que la clinique, mais toute la clinique" et s'il y a une chose à retenir de leur enseignement, c'est que dans l'établissement d'un diagnostic, l'examen clinique, qui vient à la suite d'un bon interrogatoire, reste l'élément incontournable de la démarche médicale. Toutefois dans le sport de haut niveau et guidé par la clinique, l'imagerie moderne est incontournable : radiographie conventionnelle, système EOS en trois dimensions pour les troubles de la statique rachidienne, échographie avec un appareillage moderne et des confrères bien formés, scanner incontournable dans tous les problèmes osseux et enfin IRM 3 Tesla, le Tesla étant l'unité de mesure qui définit le champ magnétique d'un aimant; plus le chiffre de Tesla est élevé et plus le champ magnétique est puissant ("à haut champ") et plus les détails des images sont fins et la qualité optimale.

Hommage aussi au Pr Robert Maigne et à son école de médecine manuelle de l'Hôtel Dieu de Paris ou j'ai fais mes classes et actuellement dirigée par son fils, le Dr Jean Yves Maigne. Je n'oublie pas non plus le GETM (groupe d'étude des thérapeutiques manuelles) fondé par le Dr Eric de Winter et ses enseignants, tous des passionnés; j'y ai peaufiné mes techniques et enseigné la médecine manuelle-ostéopathie pendant 10 années.

Dr Louis Pallure, médecin des hôpitaux, spécialiste en Médecine Physique et Réadaptation, médecin de médecine et traumatologie du sport et de médecine manuelle-ostéopathie, Pr de sport et musculation DE, ex médecin Athlé 66, comité départemental 66, ligue Occitanie et Fédération Française d’Athlétisme, médecin Etoile Oignies Athlétisme.

mercredi 19 juin 2013

Injections de PRP en traumatologie sportive

Le PRP (Platelet Rich Plasma) est une préparation biologique dérivée du sang, riche en facteurs de croissance. Ces facteurs de croissance sont nombreux et se rencontrent principalement dans les plaquettes sanguines; ils interviennent dans la coagulation et participent à la réparation des tissus. ils sont obtenus à partir d'un concentré de plaquettes sanguines, que l'on injecte directement dans des lésions tendineuses en souffrance chronique (de nature fissuraires++, ou sur les entésopathies) que n'améliorent pas les traitements classiques habituellement utilisés et validés par la communauté scientifique médicale, mais aussi sur des lésions musculaires fraiches, entre les 3ème et 7ème jour, après évacuation à l'aiguille sous échographie de l'hématome musculaire pour tenter de raccourcir les délais de reprise sportive. Autres indications des injections de PRP, les lésions chondrales du genou, dans des lésions intra-articulaires chroniques pour lesquelles la visco-supplémentation par de l'acide hyaluronique (AH) n'a pas eu d'effet. Ne pas oublier que ces PRP sont des dérivés du sang et que leur utilisation est rigoureusement réglementée, les injections devant en théorie être faîtes dans la même  pièce ou ils ont été préparés, avec des règles d'hygiène draconiennes, afin d' éviter une contamination toujours possible.

PRP sur lésion coiffe des rotateurs

Le but de ces injections de PRP est de réparer les tissus altérés. Toutefois si ces injections ne présentent pas de risques quand toutes les bonnes conditions de préparation et d'injection sont réunies, leurs indications méritent d'être affinées et soumises à une évaluation rigoureuse (médecine par les preuves) afin d'arriver à un consensus méthodologique (techniques, dosage) et à une variation des protocoles sur des tissus qui ne sont pas identiques. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que suite à la mise au point qui a eu lieu à l'INSEP à Paris, le 30/03/2018 à l'initiative des sociétés françaises de médecine et de traumatologie du sport dont je suis un des membres et alors que nous ne somment quand même pas les derniers venus, c'est toujours à peu près le grand n'importe quoi dans les indications et les protocoles, chacun dans son petit coin de France et de Navarre faisant sa petite sauce et comme dirait l'autre, Dieu seul arrive à reconnaître les siens. En ce qui me concerne, présent à ce colloque médical à l'INSEP, je retiens que ce qui est injecté est tout sauf des PRP (avis d'une éminente spécialiste Hématologiste), que l'injection de ce que l'on continue à appeler PRP et qui en réalité n'en sont pas, dans les suites immédiates d'un claquage musculaire aux alentours du 3 ou 4ème jour, et après évacuation sous échographie d'un éventuel hématome, n'occasionne certes pas de douleurs, mais ne raccourcit pas le temps de reprise sportive (Guillodo), que les injections dans un tendon rotulien ou d'Achille, structure qui ressemble à un mille-feuilles, ça fait très mal et que si l'on note un petit avantage des injections de PRP par rapport à l'Acide Hyaluronique dans les chondropathies articulaires ou dans l'arthrose du genou à son tout début, tout ça est très loin encore d'être considéré comme une méthode validée scientifiquement.
Historique
Logiquement dans les années 80, sur le modèle de l'hématome fracturaire autour duquel s'organise la consolidation osseuse physiologique, il  a été envisagé d’utiliser du sang pour permettre à des tendons ou à des muscles de se régénérer, cette méthode s'avérant plus efficace à long terme que les AINS ou les corticoïdes.
La première étape a été celle d'injections de sang autologue. Puis les chercheurs ont essayé de fabriquer des préparations de facteurs de croissance le plus concentrés possible.
De 30 à 60 millilitres de sang,  sont prélevés dans un tube spécial qui est centrifugé, permettant de disposer de 3 à 6 millilitres de plasma enrichi en plaquettes auquel est adjoint du bicarbonate de sodium à 8,4 %.
La préparation ainsi obtenue est de 300 à 500 fois plus concentrée en plaquettes que le sang complet et sera  réinjectée dans les 30 minutes qui suivent.
Modalités de traitement
Les injections intra tendineuses de plasma enrichi se font au niveau de la lésion chronique autour des fibres lésées; elles sont guidées par échographie et souvent réalisées par nos confrères radiologues. Ces injections habituellement douloureuses sont précédées par une petite anesthésie locale du site à injecter.
Suivant les auteurs et la sévérité de la lésion chronique, de une à trois injections sont nécessaires,  injections suivies d'une période de repos de quelques semaines.
Les indications en traumatologie sportive
Elles sont essentiellement représentées par les tendinopathies sévères (Achille, épicondyliens, coiffe des rotateurs, tendon rotulien) et les lésions musculaires chroniques intrinsèques (claquages) pour lesquelles l’injection de plasma enrichi doit être précoce. Sous contrôle échographique, l’hématome est ponctionné et remplacé par du plasma enrichi. L’objectif étant d’obtenir la formation d’un tissu de cicatrisation plus rapide et de meilleure qualité.
Certains chirurgiens orthopédistes les incorporent dans le protocole opératoire des réparation de coiffe des rotateurs de l'épaule et même lors de reconstruction du LCA du genou.
De nombreuses études sont en cours pour préciser et valider ces technique qui n'ont pas fait l'objet de mise en garde par l'AMA (Agence Mondiale Antidopage) qui dès 2010 a autorisé ces méthodes pour les tendons et en janvier 2011 pour les muscles.
Il n’y a pas actuellement d‘éléments pour conclure que ces procédés sont utilisés afin d’amélioration de la performance et rien n'indique qu'il faut les interdire ou les réglementer.
Dans une revue de la littérature, Guglielmetti relève qu'en traumatologie du sport,  nombreuses sont les études afin de démontrer l’efficacité des injections de PRP dans les lésions musculaires, les tendinopathies chroniques et dans de nombreuses indications chirurgicales.
Dans les tendinopathies épicondyliennes, Al Mishra et Pavelko, Edwards et Calandruccio ont inclus des patients en échec de traitements  incluant la kinésithérapie, les infiltrations et la contention. Le diagnostic d'épicondylite est confirmé par une IRM ou une échographie. 
Le traitement par PRP est toujours suivi du protocole habituel de renforcement musculaire excentrique avec retour progressif aux activités en 6 à 8 semaines.
L’étude de Mishra et Pavelko en 2006 a inclu 20 patients, dont 15 traités par PRP et 5 pour le groupe contrôle traités par la seule injection d’un anesthésique local. 
Dans le groupe traité, il note 60% d’amélioration à 8 semaines, 81% à 6 mois, 93% en fin de suivi (12-38 mois).
Edwards et Calandruccio en 2003 rapportent 79% de bons résultats sur une étude incluant 22 patients traités par du sang total non centrifugé, sans groupe contrôle.
Les  tendinopathies achilléennes avec échec des traitements conservateurs (25 et 45% selon les études), offrent au PRP une prometteuse alternative au traitement chirurgical.
La tendinopathie corporéale générée par des micro-traumatismes répétés sur une zone hypovascularisée, conduisant parfois à la rupture. L’hypothèse que le PRP pourrait permettre la revascularisation et améliorer la cicatrisation tendineuse est retenu. 
R.J. de Vos  dans une étude randomisée en double-aveugle, avec un groupe traité de 27 patients et un groupe contrôle traité par solution saline, ont obtenu des résultats similaires dans les 2 groupes.
Mikel Sanchez a publié une série en 2007 utilisant le PRP comme adjuvant chirurgical dans la rupture du tendon d’Achille; Miquel est sans doute celui qui a le plus travaillé et publié sur cette technique dans des indications diverses et en particulier les tendinopathies du genou et la pubalgie chronique et avec des résultats tellement probant qu'il est devenu une référence parmi les médecins du sport espagnols, consulté par les plus grands champions de son pays et très récemment par le tennisman et numéro 1 mondial Rafael Nadal qui n'arrivait pas à guérir d'une tendinopathie rotulenne particulièrement coriace qui l'a tenu éloigné des cours de tennis pendant presque 1 année .
La fasciite plantaire a fait l’objet d’une publication par Barret et Erredge en 2004  sur une petite série de 9 patients résistants au traitement médical habituel, injectés sous contrôle échographique et obtient 77,9% de guérison à 1 an, sans groupe contrôle.
Le traitement médical n’incluant pas le traitement par ondes de choc extracorporelles qui donnent d‘excellents résultats et qui devrait être un préalable au PRP.
La tendinopathie patellaire chronique ou jumper’s knee est une pathologie sportive invalidante; dans cette indication, technique moins invasive et avec des suites courtes, le PRP peut présenter une alternative intéressante à la chirurgie dans ces tendinopathies résistantes au traitement médical incluant physiothérapie, massage transversal profond (MTP), AINS et travail dynamique excentrique de Stanish.
Sanchez et col ont étudié de manière prospective, l’efficacité de l‘injection intra- articulaire de PRGF dans la gonarthrose sur 30 patients comparés à un groupe contrôle de 30 patients traités par l’injection intra articulaire d’acide hyaluronique, à raison de 3 injections à une semaine d’intervalle, obtenant 33,4% de résultats positifs sur la douleur à 5 semaines dans le groupe PRGF et 10% dans le groupe acide hyaluronique. Les effets bénéfiques à 6 et 12 mois n’ont pas été analysés, relativisent l’intérêt de cette étude.
Yoann Bohu, chirurgien orthopédique et médecin du Racing -métro rugby a établi un catalogue des indications chirurgicales du PRP et semble assez critique sur cette technique:
- os: oncologie maxillo-faciale, dentisterie et orthopédie: perte de substance osseuse, pseudarthrose, ostéonécrose aseptique, pathologie de la douleur, ostéotomie tibiale de valgisation);
- tendon : tendinopathies, en cas d’échec du traitement médical , ruptures tendineuses et ligamentoplasties
- peau : perte de substance ( ulcères)
- cartilage : traumatologie et arthrose.
Une étude argentine datant de 2008 a présenté des résultats intéressants au niveau des lésions ligamentaires. Le PRP a été injecté dans le tunnel osseux des ligamentoplasties;  les images IRM ont montré une amélioration du signal osseux et de la jonction os-tendon, avec une récupération anticipée.
 Il convient toutefois de rester très prudent en matière de reprise précoce, s’agissant d’une population hétérogène entre sportif de haut niveau et sportif tout venant qui n’ont pas le même délai de récupération. C’est d’ailleurs le biais majeur de cette étude. De manière générale, sur la ligamentoplastie, la galénique est inadaptée pour le moment.
Un autre résultat intéressant concerne la prise de greffe, sachant qu’un des écueils de cette prise  os-tendon-os est la douleur résiduelle sur le tendon. 
Une étude milanaise a récemment montré une diminution de la douleur à un an chez les patients traités au PRP. En revanche, aucun élément significatif n’a été mis en évidence sur les autres critères de reprise (fonctionnels, mobilité).
Sur le plan cartilagineux, un travail datant de 2009 a permis d'observer une amélioration, à 18 mois, des patients souffrant de chondropathies focales.
Concernant la peau, des cas rapportés d’ulcération ont montré que l’utilisation du PRP à répétition conduit à une cicatrisation. En revanche, son efficacité n’est pas démontrée sur le cartilage post traumatique.
Dans le service du Pr Catonné (orthopédie et traumatologie de la Pitié Salpétrière), une étude en 2009 sur 19 patients, qui avait pour objectif d’évaluer l’efficacité du PRP sur la tendinopathie d’Achille et la tendinopathie rotulienne.avec protocole identique pour tous les patients. Les injections de PRP n’ont donné lieu à aucune complication. Les résultats sont les suivants:
- aucun effet sur 4 patients.
- effet temporaire sur 13 patients et dégradation secondaire six à huit semaines après. 
Autre étude sur 14 patients souffrant de Jumper’s Knee, d’une rupture du tendon d’Achille et d’épicondylites, qui ont été injectés  à trois semaines d’intervalle: aucun effet clinique à court terme.
 De manière générale, aucune amélioration par le injections de PRP sur des lésions  à un stade irréversible  relevant de la chirurgie.
 Conclusions de Bohu: " L'efficacité réelle du PRP et son intérêt sur les reprises sportives précoces ne sont pas démontrées. Si l’information médicale est très riche en biologie cellulaire et tissulaire, elle est très pauvre au niveau clinique. Sept questions fondamentales restent en suspens: le volume par injection, la préparation, l’activation, la technique, le temps de l’injection après blessure, l’injection unique ou non, et le protocole après injection. Enfin, la difficulté à informer le patient sur l’utilisation du PRP est prégnante compte tenu de la littérature disponible qui, bien souvent, met en avant l’intérêt de cette pratique alors que ses limites cliniques et ses limites dans les indications chirurgicales sont très grandes".
Le Palois Marc Bouvard, chef de service de Médecine du sport au C.H. de Pau est également un très fin connaisseur des indications d'injections de PRP qu'il recommande dans les lésions chroniques tendino-musculaires et dans bien d'autres indications comme par exemple les lésions chondrales résistantes à l'acide hyaluronique.
Voici ce qu'a écrit Marc Bouvard: " En traumatologie du sport, certaines lésions, de par leur siège, leur nature ou leur taille, constituent un difficile challenge pour le thérapeute. L’évolution de ces lésions peut dépasser 6 mois et conduire à un traitement chirurgical. On peut notamment citer les tendinopathies rebelles au traitement classique, les ruptures partielles de tendon, certaines lésions musculaires graves.Les chirurgiens assurant la reconstruction de la face puis les chirurgiens-dentistes et stomatologues ont expérimentés puis utilisés depuis une décennie des « patchs » de sang total puis de plasma puis enfin une fraction de ce plasma riche en facteurs de croissance afin de favoriser la régénération de certains tissus."
Plus récemment, de nombreuses équipes européennes, nord-américaines et asiatiques ont mis au point l’utilisation des PRGF dans les lésions de l’appareil locomoteur. A présent, l’état des connaissances de cette technique, le recul de plusieurs années dans de nombreuses équipes, doit nous inciter à amener ce traitement à la portée des patients et à inclure l’utilisation des PRGF dans nos stratégies de médecine et chirurgie du spor
Les plaquettes sanguines sont produites par la moelle osseuse et connues de tous pour leur rôle indispensable dans l’hémostase primaire. Mais elles recèlent aussi d’importantes propriétés concernant la cicatrisation et la régénération des tissus lésés grâce à la libération de granules très riches en facteurs de croissance multiples. Le principe thérapeutique est relativement simple. La technique vise à isoler du sang du malade la fraction du plasma la plus riche en plaquettes. Cette étape nécessite un travail en milieu stérile (habillage chirurgical, hôte à flux laminaire). Le PRGF du patient est activé puis lui est réinjecté sur et autour de sa lésion.

Le chirurgien marseillais Michel Assor a également une grande habitude d'injecter des PRP dans les chondropathies du genou. En dessous son témoignage:
"Le PRP est un concentré de plaquettes d’environ 5 fois supérieur au taux normal, obtenu par centrifugation de sang autologue, prélevé sur le patient, environ 60cc, qui permet d’enlever les autres composés du sang, globules rouges et blancs. On l’obtient aussi, mais en volume moindre, après centrifugation de moelle osseuse. Le PRP a des propriétés cicatrisantes par ses facteurs de croissances.
Ces plaquettes (responsable de la formation de caillots lors de la coagulation sanguine) libèrent, au contact de la lésion ostéocartilagineuse du genou, ou des lésions ligamentaires et tendineuses, une douzaine de puissantes protéines contenues dans les granules alpha des plaquettes, relâchées lors de l’activations des plaquettes, et responsables de la cicatrisation tissulaire.
Le PRP peut accélérer le processus de cicatrisation de l'arthrose du genou : des lésions du cartilage et méniscale ; du ligament ou de tendons, seul ou associé avec les cellules souches, en raison de la présence de facteurs de croissance essentiels incluant : platelet-derived growth factor (PDGF), transforming growth factor beta (TGF beta ), etc… stimulant la formation des vaisseaux, des cellules osseuses, cartilage, etc… Le PRP est sous forme liquide.
Il peut être transformé sous forme de gel : Platelet Gel, en 5 secondes, en le mixant avec un mélange de thrombine et de chlorure de calcium, permettant aux puissants composants cicatrisants de rester en place lors de l’application. Le platelet Gel est utile dans certains cas cliniques.
 L’injection de PRP :
-  se fait sous légère sédation.
- préparation aseptique de la zone d’injection.
- dans l' arthrose du genou ou de la hanche) : l’injection est faite en intra-articulaire.
- lésions ostéoligamentaires ou tendineuses : injection de PRP directement sur la zone lésée; l'injection se fait parfois sous contrôle échographique si la lésion est profonde, permettant l'injection directe du produit dans la lésion.
- après 10 minutes environ de repos, le patient retourne à domicile.
Des gestes sont parfois associés et recommandés par le chirurgien, selon les cas: 

- arthroscopie du genou pour microperforations des lésions défect de cartilage, stimulant avec le PRP la croissance du cartilage;
- avivement osseux ou scarifications en sous cutané, dans les lésions de tendinite chronique
 Suivi post-injection :
Une douleur passagère est possible la première semaine après l’injection.
Le contrôle se fait à 3 – 4 semaines ; on détermine si une nouvelle injection est indiquée. En pratique, de 1 à 3 injections peuvent être nécessaires, à 1 mois d’intervalle. "












Récemment notre excellent confrère Jean-Yves VAN DEN STEENE, Médecin des équipes de France de cyclisme sur piste, médecin attaché INSEP, praticien à l’IAL Nollet a fait une mise au point sur les indications médicales actuelles des PRP en médecine du sport, sur les problèmes musculo-tendineux et articulaires:
Il rappelle que:
- la cicatrisation tissulaire passe par quatre phases obligatoires: phase hémorragique, phase inflammatoire, phase proliférative et phase de remodelage/maturation. Le moment auquel le PRP doit être utilisé reste en l’occurrence une énigme. 
- l’utilisation des facteurs de croissance donne lieu à plusieurs techniques, avec des préparations différentes, des volumes de sang différent, le nombre de tours et de centrifugations différents, pour obtenir des volumes finaux du concentré plaquettaire oscillant entre 4 et 30 millilitres. Tout cela rend difficile les interprétations d’études. A noter que plusieurs kits sont disponibles, pour un coût allant jusqu'à 600 euros. Les injections se font exclusivement in situ. La sécurité technique est une nécessité. 
- dans les lésions musculaires aigues: après une ponction première de l’hématome lésionnel sous échographie, le concentré de facteurs de croissance plaquettaires est réinjecté en lieu et place. Ce geste est généralement réalisé entre la 24ème et la 72ème heure. Un repos dans les dix jours suivants est recommandé avant le début de la rééducation. Les retours d’expériences montrent une diminution de moitié du temps de reprise sportive, sans fibrose ni rechute. Le suivi échographique des lésions traitées par PRP a permis d’objecter la cicatrisation dès le 8ème jour. La baisse notable de la vascularisation au contour de la lésion intervient au bout de trois semaines environ. 
A noter que ce traitement ne fait pas consensus au niveau de la technique et du dosage, et qu’il n’existe pas de sujet ou groupe contrôle. 
- dans les lésions tendineuses uniquement chroniques et les enthésites: on se dirige de plus en plus vers un nombre d’injections entre 1 et 3, avec des fréquences allant de 10 jours à un mois. 
En revanche, le PRP n’a a priori pas sa place dans la tendinopathie aigue sans lésion avérée. De même, une étude menée par J.VOS n’a montré aucun effet sur la structure échographique tendineuse et la vascularisation chez 54 patients porteurs de tendinopathie chronique de la portion moyenne du tendon calcanéen. 
- dans les lésions chondrales (cartilagineuse) évoluées, les études sont lourdes, difficiles à mettre en place et coûteuses. Les derniers résultats disponibles montrent un effet certain des PRP sur le cartilage et sont malheureusement issus d’une seule et unique étude. 
- dans les lésions méniscales chroniques, l’utilisation des PRP est connue, sans qu’il existe d’études relatant les résultats.
- dans les lésions ligamentaires de la cheville, des essais sont en cours.
Conclusion de Van den Steene: il précise que déjà en 1998, Woo avait spécifié que la réponse in vivo des facteurs de croissance était fonction de la dose et de leur nombre. Aujourd'hui encore, continuent de se poser des questions sur les techniques et les dosages, qui ne sont jamais les mêmes. De surcroît, quid des protocoles de rééducation post injection ? Sur l’innocuité de ce traitement, après dix ans de recul sur son utilisation en implantologie, il semblerait que le risque de carcinogénèse puisse être écarté, bien que peu d’études aient été réalisées à ce sujet. 
Ce qu'il faut retenir:
Dans le monde entier et apparemment sans risques majeurs, de nombreuses équipes médico-chirurgicales utilisent avec succès les injections de PRP dans les lésions tendino-musculaires (en ce qui concerne les tendinopathies, les injections sont indiquées à partir du stade clinique 3 de Blazina avec lésions irréversibles de type fissuraire et les entésopathies  et ostéo-articulaires chroniques (chondropathies) que la pharmacopée classique et l'acide hyaluronique, en attendant le Chitosan), associé à de la kinésithérapie n'ont pas réussi à stabiliser. Mais les indications de ces injections de PRP n'étant pas véritablement, soumises au crible de la médecine par les preuves (études randomisées en double aveugle), elles ne peuvent pas encore emporter définitivement l'adhésion de toute la communauté médicale. Le risque est grand alors de continuer à donner des illusions de guérison aux nombreux candidats affectés par ces pathologies chroniques qui collent aux basques des sportifs comme le sparadrap aux doigts du capitaine Haddock, dans les aventures de Tintin et l'affaire Tournesol. Il serait alors grand temps d'arrêter que chacun dans son coin fasse sa petite sauce et pense qu'il détient la vérité. Une conférence sur le sujet avec un panel d'expert pour arriver à un consensus méthodologique sur l’utilisation des PRP (techniques, dosage), varier les protocoles face à des tissus qui ne sont pas les mêmes, est une évidence. Démontrer aussi que le gain des injections de PRP est réel après un certain recul et que ce soin médical nouveau qui utilise la science médicale dans la vie de l’athlète, en plus d'être indispensable à court et moyen terme, ne couvre pas des techniques d'entraînement parfaitement délétères pour les muscles, les tendons et les articulations ou tout procédé illicite d'amélioration de la performance contraire à l'éthique sportive. 
Nous rappelons qu'une étude randomisée en double aveugle est une démarche expérimentale utilisée en recherche médicale et notamment utilisée pour évaluer l'efficacité d'une démarche clinique ou d'un traitement. Le rôle d'un tel protocole, relativement lourd à mettre en place, est de réduire au mieux l'influence sur la ou les variables mesurées que pourrait avoir la connaissance d'une information (utilisation d'un produit actif ou d'un placebo, par exemple) à la fois sur le patient (premier « aveugle ») et sur l'examinateur (deuxième « aveugle ». Elle est la base de la médecine fondée sur les preuves.
La société Arthex Bio Systems commercialise des PRP qui ont retenu toute mon attention. Leur emploi dans les tendinopathies fissuraires semble faire l'unanimité. J'attends d'en savoir davantage, pour pouvoir les recommander sans restriction.
Information de dernière minute: Avancée spectaculaire dans la bataille contre l'arthrose, avancée qui pour l'instant au 30/07/2018 malgré les promesses de commercialisation, reste lettre morte.
L’Organisation mondiale de la santé estime qu’entre 2015 et 2050, la proportion des plus de 60 ans dans le monde va presque doubler, passant de 12% à 22% et parmi les plus de 60 ans, il y en a un grand nombre qui souffrent d’arthrose, maladie articulaire la plus répandue et responsable d'une sédentarisation forcée. L'arthrose touche 15% de la population mondiale et 20 millions d’Européens. A 65 ans, et selon des critères radiologiques, il y a à peu près 70% des gens qui présentent des signes d’arthrose et cette proportion augmente encore avec l’âge et il existe un lien scientifiquement prouvé entre le fait de souffrir d’arthrose et de développer d’autres problèmes de santé tels que le diabète, l’obésité et les maladies cardio-vasculaires.. En 2016, les traitements proposés aux arthrosiques (antalgiques, AINS, AH, PRP, corticoÏdes injectables) ne les améliorent que sur le plan algo-fonctionnel, mais aucun traitement ne permet encore de véritablement soigner l’arthrose. Toutefois le chitosan, composé végétal naturellement contenu dans le pied du champignon de Paris, sera peut être la clé d’une régénérescence du liquide synovial duquel dépend la bonne santé du cartilage (Frédéric Oprenyeszk, de l’Unité de recherche sur l’os et le cartilage (UROC - Liège du Pr Yves Henrotin).
La nécessité de trouver des traitements qui vont modifier de façon positive le métabolisme du cartilage et de la membrane nourricière synoviale pour qu’ils cessent de se dégrader est impérative et l'UROC du Pr Henrotin tente de mettre au point un gel qui va se substituer au fluide synovial naturellement présent dans les articulations. Cela donne des micro-billes, à base de chitosan végétal.
Ce chitosan est un glycosaminoglycane riche en glucosamine dont les propriétés sont remarquables. Il est hypoallergénique et ne contient pas de contaminants qui pourraient provoquer des réactions inflammatoires ou infectieuses au sein de l’articulation et sa source est intarissable (champignon de Paris). En présence de chitosan, on assiste in vitro à une diminution significative des marqueurs inflammatoires et cataboliques. A l’inverse, on assiste à une augmentation des marqueurs anaboliques, acide hyaluronique et aggrécane, constituants de la matrice.
La première application sera la visco-supplémentation et le Professeur Henrotin parle de « révolution » dans ce domaine: "jusqu’à présent on injectait des gels formés d’acide hyaluronique. Mais le problème est que cet acide se résorbe très vite, disparaît très vite dans les articulations. En quelques jours, voire quelques heures on n’est plus performant. Notre gel une fois injecté va, lui, rester plus longtemps car le chitosan ne se dégrade pas très vite et il va de plus protéger le cartilage. Donc on va diminuer la douleur mais aussi améliorer les propriétés mécaniques au niveau de l’articulation : moins de frottements, moins de forces délétères appliquées sur les cartilages, moins de compression sur les cartilages ». Les premiers essais cliniques ont débutés début 2016 et le premier produit devrait être sur le marché en 2017.

393 commentaires:

  1. Bonjour je reviens vers vous car mon problème de sesamoide ne serait pas une fracture mais une inflammation avec œdème d'un sesamoide bipartita. La douleur est apparue il y a 4 semaines et s'est un peu estompée. Je boîte toujours et j'ai toujours mal à l'appui du pied sur le sol et en bougeant l'orteil, mais il y a une amélioration. On me propose à présent une infiltration PRP. Cela me fait tres peur, le docteur na pas vraiment pu m'expliquer les avantages et inconvénients.
    Est ce que mon cas leur guérir sans intervention? Si oui en combien de temps?
    Mon objectif est d'être debout et pouvoir marcher à peu près correctement pour mon mariage en octobre !
    Je crains que la PRP ne relance la douleur et ne se révèle pas efficace au final.
    Merci pour vos conseils.

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    1. Si le médecin qui vous propose des injections de PRP, ne sait pas vous expliquer les avantages et les inconvénients des facteurs de croissance, alors laissez tomber, d'autant plus qu'il y a peut être plus simple et moins onéreux, soit injecter 2cc d'hydrocortancyl 125 mg avec 1cc de zylo à 1%, soit de l'acide hyaluronique (1/2 synovial ou 1/2 go-on). Dr LP

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  2. Bonjour ,

    Ancien danseur, je viens d'avoir 40 ans, j'ai été opéré des hallux valgus en 2003 puis en 2012 (pour émondage).

    En 2014 j'ai eu des crises à mon orteil droit très violentes à ne pas en dormir la nuit ( peu être liée à une chlamydia à distance qui est apparue en même temps?) traitée par anti inflammatoires, colchicine et 1 infiltration. Entre temps J'ai continué la danse et les douleurs sont revenues.

    En 2015 après IRM et radios le médecin de sport à diagnostiqué une chondropathie du cartilage du gros orteil droit. Donc j'ai eu une nouvelle infiltration et une injection d'acide hyaluronique + chondroitine 400. Les douleurs violentes se sont transformées et douleurs articulaires plus ou moins supportable....


    Depuis je ne danse plus, je ne cours plus. C'est vraiment gênant pour marcher au quotidien. Je ne veux pas faire une arthrodèse métatarso-phalangienne" ..,...


    Je voudrais savoir si vous pouvez me venir en aide avec l'utilisation du PRP ou des cellules souches pour reconstruire le cartilage de mon orteil droit. Je sais que ces méthodes sont appliquées pour les arthroses du genoux, anche et épaule avec succès. Je pense que cela doit être plus rare pour l'articulation du gros orteil du pied..


    j’espère que vous pourrez m'aider, me conseiller ou m'orienter vers des personnes qui pourront me guérir.

    Je vous remercie par avance pour votre réponse.

    Cordialement

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  3. bonjour monsieur.

    romain 32 ans ancien sportif de haut niveau en judo, sambo combat, mma .

    je viens vers vous car depuis 2 ans je souffre de douleur aux coudes, tendinites ,oedeme osseux, retraction des tendon .( resultat de mon irm de deux ans )

    Apres entretien avec mon medecin du sport j,ai ecoute a la lettre la demarche a suive :

    etirement

    retenir un poids 1 kilo pour etirer les tendons

    massage

    ce systeme a fonctionne 1 année ,je faisais ma methode lafay ,sac
    mais aujourdhui la douleur reviens.

    Je viens de faire une eco sous les instructions de mon medecin du sport .

    Resultat
    - cartilage vraiment abime ,
    - les coudes d'une personne qui a fait du marteau piqueur ,
    - tennis elbow ,
    _ golf elbow sur chaque coude .(luxation des deux coudes au judo plus jeune)

    Mercredi jai rendez vous chez mon medecin du sport pour la suite .

    Pour info le docteur qui ma passe l'eco m,a parle de gel pour lubrifier mon articulation , a faire tous les 6 mois

    Il ma dit que je pouvais reprendre le sport grace a ce systeme , pas le haut niveau mais la methode lafay oui mais progressivement .
    .
    Ma question est la suivante pourrai je reprendre le sport en particulier la methode lafay ? existe t-il une autre solution ?


    merci de prendre un moment pour me repondre , dsl pour les fautes et la presentation je suis sur le tel bonne soiree et merci

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    1. Attendez de revoir votre médecin du sport qui devrait vous proposer une prise en charge adaptée. Ce que je vous conseille, compte tenu de vos lésions à la fois intra-articulaires et extra-articulaires sur les tendons épicondyliens latéraux et médiaux, c'est de ménager vos coudes en évitant les activités sportives qui les sollicitent de trop. Dr LP

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  4. Je suis de paris. J'espère que l'on va trouver une solution pour l'articulation de mon gros orteil. Par prp ou cellules souches.

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    1. Laurent, vous pouvez en confiance consulter de ma part à la Pitié Salpétrière une de mes 2 consoeurs Sylvie Besch ou Mireille Peyre qui vous conseillera au mieux. Dr LP

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    2. Bonsoir ,

      Je vous donne des nouvelles de l’arthrose de mon orteil droit.
      J'ai consulté le docteur Yves Guglielmetti sur Paris qui m'as fait une injection d'altim il y un peu plus d'une semaine pour enlever l’inflammation de l’arthrose de mon orteil du pied .( Un liquide de la bursite et aussi sorti de mon orteil après l'infiltration! )
      Et ce vendredi dernier le docteur Guglielmetti m'a fait une injection de PRP . Je me suis reposé et j'ai repris le travail depuis quelques jours. mon orteil semble dégonflé et moins enflammé et les douleurs sont parties pour le moment.
      J’espère vraiment que le PRP va faire son effet et reconstruire le cartilage de mon articulation par la suite...
      J’espère aussi que les recherches Adipoa 2 vont aboutir pour bénéficier dans les années à venir des cellules souches . Bonne soirée

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    3. Laurent, je ne doute pas des qualités de mon confrère Guglielmetti, mais alors pourquoi me demander mon avis, d'autant plus qu'à court terme, votre orteil dégonflé semple être plus l'affaire de l'Altim que des PRP que l'on met maintenant à toutes les sauces. Dr LP

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    4. Bonjour ,
      C'est important pour moi d'avoir votre avis et je garde tous vos conseils . Mon orteil m'a fait énormément souffrir physiquement et psychologiquement depuis 2014....Je ne danse plus et je prie chaque jour que la douleurs ne revienne pas. J'ai des petits lancements discrets dans l’orteil mais plutôt rare.j’espère aller de mieux en mieux sur le long terme. Merci .Bonne continuation.

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    5. Laurent, ce que je voulais dire c'est qu'on met les PRP à toutes les sauces, pour certaines indications sans évaluation préalable, alors que c'est une injection douloureuse et qui est chère pour une majorité de patients et parfois une pompe à fric par certains soignants peu scrupuleux. Avec mes collègues de la Pitié, vous auriez eu le top en matière d'évaluation et de conseils. Dr LP

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  5. Merci beaucoup pour vôtres reponse.

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    1. Bonsoir,
      Je viens vers vous pour poser 2 questions sur les PRP :
      -Peut on dépasser 3 PRP pour soigner un patient?
      -Les essais cliniques du Docteur Michel Assor sur les cellules souches et la repousse du cartilage sont incroyables.Pensez vous que cela va prendre encore combien d'années avant de se démocratiser?
      Merci pour vos réponses

      Bonne Années 2016 !

      Cordialement

      Laurent

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    2. Bonsoir Laurent, en médecine comme pour beaucoup de choses, il ne faudrait jamais trop généraliser et il n'y a que des cas particuliers, si bien qu'aller au delà de 3 injections de PRP est toujours possible, si à chaque fois il y a du mieux.Quant à votre question sur la démocratisation de l'utilisation des cellules souches, je dirais que ça viendra bien un jour mais je ne saurais vous dire dans combien de temps, notre époque est celle de la médecine par les preuves et cela demande beaucoup plus de temps que la médecine de jadis, basée sur les connaissances et l'expérience de chacun. Dr LP

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  6. Bonjour, sportif de haut niveau en mma , j'ai eut une déchirure au niveau de la cuisse suite à un combat (championnat du monde le 13 juillet 2015), hier le radiologue qui m'a fait mon IRM m'a fait une injection de PRP. La douleur de la déchirure semble bien moins importante aujourd'hui. Je prépare les championnats d'Europe qui auront lieu le 22 Novembre, je voulais donc savoir quand puis-je reprendre l'entrainement , et à quelle intensité? J'ai également des séances de kiné à faire (rééducation excentrique pour réhabilitation musculaire). Ma question est donc , quand puis-je reprendre les entraînements? Merci de votre réponse.

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    1. Allan ne faîtes pas d'imprudence, pour le 22 novembre c'est juste, mais jouable, fonction de l'importance de la lésion musculaire initiale et de la vitesse de cicatrisation qui est une notion individuelle. Votre condition physique risque aussi de ne pas être au top. Ne prenez pas de risque et faites un suivi échographique tous les 15 jours et un IRM vers le 10 novembre. Dr LP

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    2. Quels sont les risques si je ne fait pas d'efforts violents comme du vélo d'appartement et du sparring boxe anglaise? Sachant qu'il n'y aura pas de coups dessus ou de véritable tension musculaire...

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    3. Le vélo d'appartement et le rameur sur appareil Concept 2 sont excellents pour la condition physique; il ne faut surtout pas prendre d'antalgiques pour ne pas masquer la douleur. Le sparring boxe anglaise, ça doit pouvoir être possible aussi. Le tout de manière progressive en restant très à l'écoute de votre corps. Bonne chance et je vous souhaite de tout coeur de participer à ces championnats. A titre personnel, je suis fan de lutte gréco-romaine, de boxe anglaise et de judo. Dr LP

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    4. Merci pour les conseils , j'étais en équipe de france de Judo , j ai été trois fois médaillés aux championnats de France , et j ai pus combattre un peu partout dans le monde grâce à ce sport....

      https://www.facebook.com/AllanGrizzlyGuichard?fref=ts

      Voici ma page sportif.

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    5. Autre chose Allen, avez vous réfléchi à propos de votre claquage musculaire: sa localisation, le mécanisme lésionnel qui a induit l'accident musculaire, la lenteur à se cicatriser (un accident du 13 juillet, correctement traité, devrait être cicatrisé au bout de 8 semaines), les facteurs favorisants et en particulier les problèmes lombaires qu'il faut dépister, traiter et surveiller sous peine de récidiver et de gâcher une carrière sportive. Dr LP

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  7. Bonjour

    J'ai 24 ans et souffre d'instabilité osseuse au 2 poignets.
    Je suis un grand sportif et musicien,je ne peux plus faire aucune de ces 2 activités depuis ces blessures au poignet...
    J'aimerais savoir si vous auriez le nom et l'adresse de médecin pouvant me faire des injection de PRP au poignet sur Paris.

    Merci de votre aide!

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    1. Bonjour, vous avez les 2 poignets instables me dîtes vous, mais quelle est très précisément la lésion: entorse scapho-lunaire, pyramido-lunaire, du ligament triangulaire?, lésion ancienne, récente?, imagerie: arthro-scanner, IRM?, arthroscopie? ligamentoplastie? quel sport pratiquez vous? de quel instrument de musique jouez vous?. Je connais sur Paris des confrères qui pourraient bien vous aider, mais j'ai besoin d'en savoir davantage. Dr LP

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    2. Je n'ai pas les lésions précises,je doit prendre rdv et repasser des examens (j'ai déjà passé un IRM et arthroscanner mais rien n'a été dessellé).
      C'est suite a une chute en vélo il y a bientot 1 an.
      Je pratique la batterie,boxe anglaise et musculation.
      Mais d’après mon kiné il s’agit d'instabilité osseuse.
      Il m'est impossible de soulever des charges lourdes si non grosse douleur.
      J'ai plusieurs fois dans la journée une douleur,pour faire partir cette douleur j'ai besoin de bouger mon poignet pour entendre un "Pop" et la douleur part.
      Je compte aller consulter le Pr Christophe MATHOULIN pour refaire des examens.
      Mais après ces examens j'aimerais essayer les injections de PRP avant d'envisager une opération.
      Auriez vous le ou les noms des médecins pratiquant des injection au niveau des poignets svp?

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    3. Avant d'envisager qui que ce soit, il faut d'abord établir un diagnostic et le Pr Mathoulin fera bien l'affaire; après il suffira de suivre ce qu'il vous proposera.

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    4. Auriez vous tout de même une adresse et le nom d'un médecin pratiquant les injections au niveau des poignet svp?

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    5. Bonjour Wassim; à la FFAthlétisme dont je fait partie, sur Paris nous faisons confiance au Dr Bellaïche Laurence, Radiologue, Adresse : 12 Rue Bachaumont, 75002 Paris
      Téléphone :01 45 08 94 84, Horaires : · 07:00 – 22:00; son tarif est correct. Il faut lui amener toute l'Imagerie dont vous disposez, ainsi que l'avis des médecins que vous avez consulté. Dr LP

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    6. Merci beaucoup docteur!
      elle est simplement radiologue ou elle exerce aussi les injections de PRP?

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  8. bonjour
    Suite une irm on m'a diagnostiqué une fissure du ménisque interne sans fragment et un œdème osseux de l'os spongieux sous chondral suite a une fracture de fatigue de la plaque osseuse sous chondrale.
    Cette blessure s'est produite en aout suite à une reprise de la course a pied trop intense. Depuis environ 15 jours, j'ai repris une activité sportive et le footing a allure très modéré sur piste. Je n'ai plus vraiment de douleurs après mes séances sur piste.
    On me fait une injection PRP aujourd'hui et j'aurais aimé savoir si je pourrais avoir une activité sportive même très modéré après cette injection.

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  9. Bonjour Mr l'inconnu, je vais sans doute vous décevoir, mais si la médecine moderne est de plus en plus une science, elle reste encore et Dieu merci pour un certain nombre de mes confrère un art dont la clinique est la manifestation la plus aboutie. Aussi sans renseignements cliniques, je ne saurais vous répondre avec pertinence. Tout ce que je peux vous dire, c'est qu'une fracture de fatigue répond à des critères cliniques bien précis dont on ne peut pas faire abstraction et que vient conforter des examens complémentaires comme une scintigraphie ou un scanner, voire un IRM si on veut avoir un diagnostic précoce chez les sportifs de haut niveau. Mais il faut savoir que le diagnostic de fracture de fatigue est souvent porté à tort et dans votre cas, la question est de savoir en admettant que le diagnostic soit juste, pourquoi l'on vous propose si tardivement des PRP, alors que manifestement vous êtes en voie de guérison. Il aurait peut être suffi de patienter encore quelques semaines et au lieu de reprendre la course à pied, la remplacer par des activités physiques avec davantage de décharge comme peuvent l'être, la natation de fond, le vélo, l'aviron ou le rameur en salle de sport sur appareil Concept 2 dont la pratique se rapproche beaucoup de l'aviron. Je ne doute pas en plus une seconde que vous avez déjà posé la question au confrère qui vous a proposé de vous injecter et donc que vous devez avoir la réponse. Dr LP

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    1. Merci pour votre réponse. Oui j'ai vraiment hésité a faire cette injection. Hier, j'ai demandé au chirurgien si l'injection PRP serait utile dans mon cas sachant que je suis en voie de guérison. Il m'a expliqué longuement la prp et m'a affirmé que la guérison serait plus rapide. Bref sans convictions, j'ai accepté l'injection qui fut extrêmement douloureuse. Maintenant j'espere juste que ma remise a niveau en sport ne sera pas compromise par cette injection. Pour l'instant j'ai fait KettleBell et l'ergometre concept2 et muscu poids de corps.
      Fred

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    2. Après une injection de PRP, on conseille au moins 10 jours de repos, puis une kinésithérapie adaptée, puis une reprise du sport progressive. En fonction de la lésion initiale , le délai de reprise peut être plus ou moins long et c'est toujours celui qui fait l'injection de PRP qui doit vous guider pour la reprise. Dr LP

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  10. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  11. Bonjour, je sens des douleurs au poignet droit ( je pratique de la musculation et de la natation)... ca fait delà bientôt un an, l'écographie n'a décelé aucune anomalie particulière mais le médecin a suspecté le un affaiblissement du ligament triangulaire.. après une infiltration du corticoïde, aucune amélioration.. quelque mois après,,, l'IRM semble montrer aussi un rétrécissement de la taille du LT( conclusion du médecin traitant) et la radio montre que le cubitus est au même niveau que le radius.. conclusion du médecin : infiltration PRP ou rabotage de la tête du cubitus. Que pensez vous.

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    1. Une échographie n'est pas l'imagerie la plus adaptée pour une lésion ligamentaire intrinsèque du poignet. S'il y a suspicion de lésion ligamentaire intrinsèque, dépêchez vous de consulter un chir ortho spécialiste SOS Main et suivez ses recommandations. Dr LP

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  12. Bonjour Mr Pallure,
    j'ai une injection de PRP prévue ce jeudi à l'hopital Cochin suite à une tendinite rotulienne récalcitrante que je traîne depuis 3 ans… J'ai, selon les radios et l'écho, une tendinite avec épaississement du tendon et une fissure dans une partie un peu "enfouie"… Pensez-vous qu'il vaille la peine de m'infliger la double sanction (douleur de l'injection + tarif exorbitant) pour des résultats qui, si je ne m'abuse, sont loin de mettre tout le monde d'accord ?
    Par avance merci pour vos précieux conseils.

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    1. Je pense que dans votre cas, un traitement par PRP est indiqué (au moins 2 injections compte tenu de l'ancienneté et de l'importance de la lésion). Pour le prix à Cochin (Assistance Publique) il ne devrait pas dépasser 200 euros. A la FFA dont je fait partie, sur Paris nous faisons confiance au Dr Bellaïche Laurence, Radiologue, Adresse : 12 Rue Bachaumont, 75002 Paris
      Téléphone :01 45 08 94 84, Horaires : · 07:00 – 22:00; son tarif est inférieur à 200 euros. Dr LP

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    2. C'est bien noté.
      Merci infiniment d'avoir pris le temps de me lire et de me guider dans ces choix que l'on ne maîtrise pas toujours…

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  13. bonjour, j'ai subit début octobre une arthroscopie du genou droit suite à douleurs important au repos. Diagnostic avant l'arthro syndrome femoro patellaire. il on trouvé corps etranger. le cartilage rotulien est érodé avec mise à nu de l'os sous-chondral. Ménisque externe dégénératif. Le chirurgien m'a parlé d'injection de PRP. J'aurai aimé des conseils pour ma guérison. pour info, je joue au tennis depuis 29 ans. et j'ai 36 ans.

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    1. Bonsoir David, j'ai un avis un peu différent de celui de votre chirurgien; en effet je commence toujours par injecter de l'acide hyaluronique et seulement en cas d'échec j'utilise les PRP. Dr LP

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    2. merci de votre réponse, j'avais oublié de préciser, en effet j'ai déjà eu 2 infiltrations en début d'année mais cela ma soulagé environ 1 mois a chaque fois. Donc ensuite g pris rdv avec le chirurgien. A heure actuel, 3 semaine apres athro, douleur dans le genou si a genou, je suis toujours en réeducation. Avez vous un recul sur le bien fait du prp dans les genoux?

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    3. Ne vous bilez pas trop David, les PRP ça marche bien dans les genoux, à condition bien sur que l'érosion cartilagineuse ne soit pas trop avancée. Chez vous, il y a de fortes chances que vous soyez amélioré. Dr LP

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    4. merci de votre réponse. on verra bien! bonne continuation pour votre blog.

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  14. Bonjour,
    Certainement suite à un ou deux chocs sur du béton et ensuite à des douleurs lors de flexion du genou droit qui se dérobe parfois, on m'a diagnostiqué un petit épanchement intra articulaire avec dysplasie trochléenne avec lésion de chondropathie prédominant en interne intéressant les 2 berges articulaires, le médecin m'a prescrit des injections d'arthrum h2% avec un protocole de polissage cartilagineux sur vélo, je m'adresse à vous pour avoir votre avis, lors de la consultation le médecin à écarté l'origine traumatique en me disant que c'est la vieillesse qui doit en être l'origine, quand je lui est demandé si on pouvait régénérer le cartilage il m'a dit que c'est irréversible et m'a par ailleurs diagnostiqué les pieds creux (alors que mon empreinte de pied me semble normale après vérification). Il ne m'a pas parlé de l'usage de PRP quand je lui ai demandé s'il il existait d'autres traitements et ayant déjà eu des diagnostics erronés en matière de santé je préfère obtenir un second avis.
    Les injections de PRP dans mon cas sont-ils une option possible et préférable ? pourriez-vous me conseiller un médecin à consulter.
    Bien cordialement.

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    1. Bonsoir Paris, dans une chondropathie, il faut commencer par injecter de l'acide hyaluronique (Arthrum dans votre cas) et insister (au moins 3 séries de 3 ampoules. Ce n'est qu'après échec de ce protocole et donc en cas de chondropathie sévère qu'on est en droit de vous proposer les PRP (protocole douloureux et souvent onéreux). Votre pied creux ne joue qu'à à la marge dans le processus de vieillissement articulaire, mais sa correction par des semelles chez un bon podologue sera une bonne chose pour vous. Dr LP

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  15. Bonjour
    Voila plus d'un an que j'ai une lesion partiel des tendons du genou suite a un trop plein d'effort au foot. Je ne peux alors helas plus joué au foot comme avant. J'ai ete voir un specialiste du sport qui m'a fait une echographie en me disant que l'oedeme etait trop present donc qu'il n'est pas sur que la lesion soit partiel mais que je dois tenter le PRP. Il me propose alors 5 seances.
    Fou de sport, j'ai accepté malgre la somme demander.
    Cependant apres maintenant 5mois a peu pres et 5seances j'ai un petit peu moins mal mais suis toujours dans l'incapacité de courir. Ce dr me propose alors d'ajouter encore deux autres seances .

    Je ne sais que faire, j'ai un peu moins mal mais je me demande si deux autres seances valent le cout ou bien si je tente l'operation

    ps/ Suite aux injections, il ne m'a jamais dit que je devais faire une reeducation...

    J'attend votre avis avec impatience !!!

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    1. Je suis un peu embarrassé pour vous répondre, ne sachant pas si votre médecin traitant a été informé, s'il était d'accord et qui vous a fait ces injections de PRP. En principe 3 suffisent, alors pourquoi 5 et puis 7? Et de toute façon, une kinésithérapie est nécessaire en relai. Peut-être avec l'accord de votre médecin traitant, devriez vous vous faire réévaluer dans un bon service de médecine du sport comme il en existe dans les hôpitaux publics et les cliniques privées. Dr LP

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    2. Je vous remercie pour votre réponse rapide, je voudrais aussi preciser que 3ml m'a ete injecter a chaque seance (peut etre que l'efficacité varie en fonction du nombre de ml) et j'ai commencer les injections fin aout (je me suis tromper en écrivant que cela faisait 5mois)

      Me conseillez vous alors d'attendre encore ?(si oui combien de temps) ou de faire la chirurgie ou bien de continuer deux seances ?

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    3. Je vous ai déjà dit qu' avec l'accord de votre médecin traitant, vous devriez vous faire réévaluer dans un bon service de médecine du sport comme il en existe dans les hôpitaux publics et les cliniques privées.
      Dr LP

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  16. Bonjour.
    J'ai une fissure à 1 tendon rotuliens Je fais une prp vendredi. J'aimerai avoir un conseil pour la reprise du sport après cette injection ( triathlon).
    Merci pour votre réponse.
    Samuel

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  17. Bonjour.
    J'ai une fissure à 1 tendon rotuliens Je fais une prp vendredi. J'aimerai avoir un conseil pour la reprise du sport après cette injection ( triathlon).
    Merci pour votre réponse.
    Samuel

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    Réponses
    1. Bonsoir Samuel, difficile de vous répondre précisément dans la mesure ou si la décision d'injecter est prise, il est souvent nécessaire de renouveler le geste jusqu'à 3 fois si nécessaire. Après chaque injection, repos total de la région injectée de 10 jours conseillée (mais c'est le médecin qui injecte qui décide), puis kinésithérapie adaptée et bilan à 1 mois. Dr LP

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  18. Merci pour la réponse rapide, plus qu'à attendre

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  19. Bonjour,

    je me présente Olivier De Bordeaux,j'ai 37 ans et pratique du sport régulièrement : triathlon.
    On m'a diagnostiqué suite à un arthroscanner de la coxarthrose antéro-supéro latérale marquée,avec un chrondopathie de grade 4 et des remaniements dégénératifs du labrum en regard. Le tout se situant entre la hanche et la tête fémorale.Mon radiologue m'a conseillé une injection de 9ml de PRP, le médecin du sport avait l'air plus dubitatif et hésitant entre le "gel",PRP ou les deux.Je souhaite vous demander votre avis.La zone sans cartilage mesurerait environ 2 cm avec la présence d'une géode au dessus de cette zone.Quel est selon vous le traitement le plus indiqué ? A t'on réellement des résultats sur la reconstitution du cartilage avec l'injection de PRP ? doit on faire plusieurs injections ? Pourrais je reprendre une activité sportive normale incluant course à pied ? Vous remerciant par avance de vos réponses. Cordialement,Olivier

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    Réponses
    1. Olivier, vos explications ne sont pas assez explicites et me permettent pas d'être pertinent dans ma réponse. Vous parlez de gel, dois-je présumer qu'il s'agit de visco-supplémentation par de l'acide hyaluronique? Si oui, le résultat risque d'être partiellement efficace et sera fonction de l'importance de la chondropathie, en tous cas le soulagement ne sera pas durable. Actuellement les PRP qui sont des facteurs de croissance, semblent d'une efficacité supérieure. Mais le problème n'est pas là, il réside dans le fait qu'avec une chondropathie de hanche, si natation et vélo sont compatibles, la course à pied est délétère et à moyen terme devrait vous conduire à une prothèse de hanche. Dr LP

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    2. Je vous remercie pour votre réponse.Plusieurs injections de PRP s'avèrent elles nécessaires et celles ci retardent elles la mise en place d'une prothèse ?

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    3. Plusieurs injections seront sans doute nécessaires (on peut aller jusqu'à 3). L'essentiel est de faire le point 1 mois après chaque injection, pour décider de la suivante, de bien suivre le protocole et en particulier une kinésithérapie adaptée qui va avec. Quant à retarder la prothèse, c'est certain si vous ne pratiquez plus d'activités à risque; mais là c'est entièrement votre choix et votre responsabilité de continuer ou pas les activités délétères. Dr LP

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    4. Merci grandement pour vos conseils.Olivier

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  20. Bonjour, concernant la méthode prp,c'est un geste qui n'est pas pris en charge, à combien s'élève le montant en moyenne?
    Merci

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    1. C'est très variable, les tarifs sont libres. Le plus important est de s'assurer de la qualité des PRP injectés et du praticien qui pratique l'acte. Demandez un devis. Dr LP

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  21. Bonjour

    Pourriez vous me conseiller un docteur sur la région bordelaise pratiquant des injections de PRP.

    Merci et félicitation pour votre blog

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    1. Bonjour Bryce, je vous recommande a clinique du Sport, 4 Rue Georges Negrevergne, 33700 Mérignac. Dr LP

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  22. Merci
    C est la ou je me suis fais opérer des croises .
    Je ne suis pas du tout satisfait du résultat : suite à cela mon arthrose du genou à commence.
    J ai donc moyen moyen confiance en eux ( clinique privée qui doit faire du chiffre )

    Mais je pense aussi que c est les plus compétents . Je pense donc que je vais aller les voir.

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    1. Je comprends, mais si c'est pour des suites de ligamentoplastie, une injection d'acide hyaluronique type Synvisc One est suffisante, geste que vous pouvez renouveler un mois après. A faire faire par votre médecin traitant ou par n'importe que médecin du sport de votre connaissance. Dr LP

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  23. Suite à mon opération j ai eu de l arthrose et un syndrome rotulien

    Mon chirurgien sans ausculter on genou m a expliqué qu il était normal qu un genou opéré craqué et que je pouvais faire des injections d AH

    J ai donc était faire une première injection d AH (sur un genou très inflame et je pense qu il aurait été plus judicieux de faire une injection de corticoïdes ) pas de resultat

    Un Ostheopathe m a enfin fait comprendre que mon craquement était un sydrome rotulien et que c est la rotule qui frottait lors de son insertion dans la tronchee

    Bref les docteurs que j ai consulte ont soignés des images sans écouter les syndromes de leur patient ,
    Et de mon côté n ayant jamais eu de problème et en tant que bon sportif bourrin , je n avais jamais réfléchi à la mécanique du corps humain

    J ai réussi à bien ré muscler ma jambe et le syndrome rotulien a pratiquement disparu .

    J ai l année d après ressaye une infiltration d AH (avec un produit plus visqueux go one je crois) la encore je ne trouve pas d amélioration

    Je voudrais donc voir une injection de prp , au moins en discuter avec un spécialiste de la chose

    Merci du temps que vous consacrez

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  24. J ai 41 ans et me suis fais opérer il y a presque 3 ans

    J ai fais une croix sur ma vie de sportif actif
    J ai appris à faire des sports qui décharge mon genou : piscine , vélo

    Mais j essaye par tout les moyens de protéger mon genou et son cartilage

    Je prends chondroitine et glucosamine depuis 2 ans ( j ai l impression de mieux mais ne suis pas sur du tout que ce soit cela qui me fasse du bien . Au pire ça ne me fait pas de mal)

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    1. Bonsoir Bryce; avant de dire que l'acide hyaluronique ne marche pas, il faut insister; à titre personnel, il m'arrive sur des cas difficiles de proposer 2 ampoules de Go on à la fois que je renouvelle 2 fois (6 au total) et à 15 jours d'intervalle; ce n'est qu'en cas d'échec de ce protocole que je m'oriente vers les PRP. Ce qui est étonnant chez vous, c'est que vous parlez d'arthrose du genou alors qu'en principe elle n'apparaît qu'au moins 20 ans après le traumatisme. En ce qui concerne la clinique du sport de Mérignac, je connais plus spécialement Claude Labanère et Francis Merle. Je sais que beaucoup de radiologues font des injections de PRP, je peux vous en recommander un, le Dr Benjamin Marcet, j'ignore s'il les fait lui même, mais en tous cas il pourra vous conseiller au mieux. Vous avez raison de ne faire que des sports en décharge et s'il y en a un que je conseille, c'est l'aviron ou alors le rameur sur appareil Concept 2. Continuez, chondroïtine et glucosamine, ça marche partiellement. Dr LP

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  25. Les deux fois ou j ai fais des infiltrations d acide hyaluronique : 3 injections à une semaine d intervalle

    Je vais aller consulter à la clinique du sport et voir ce qu il me propose .

    Pourquoi freinez vous l emploi du prp . D après ce que j ai lu à droite à gauche , il a très peu de risque et les résultats semblent meilleur qu avec l AH.
    Oui c est un peu chère car ce n est pas remboursé , mais je préfère mettre un peu d argent ici que dans des cigarettes qui coûtent bien plus chères à la longue.

    Ensuite pour l arthrose , j ai mon genou qui est rouille et il semble que ce soit de l arthrose.

    Le dernier artro scanner (2 ans) a conclu à chondropathie fissuraire de grade 2 et 3 au niveau de la patella de la gorge trochleenne et condyle fémoral latéral.
    Fissure verticale étendue de la corne postérieure de ménisque externe sur l insertion du ligament de wrisberg

    Je sais pas si c est possible mais pendant longtemps j ai pense que la chondropathie de la patella était du à une grosse inflammation ( j ai fais des squats comme un bourrin en refusant d écouter mon genou qui craquait jusqu a que la douleur devienne insupportable). Mon syndrome rotulien .

    Ensuite moi j ai mal sur ménisque côté intérieur et pas extérieur comme le dit le scann

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    1. Bryce, qu'est ce qui vous fait dire que je freine les injections de PRP?
      En outre, l'indication d'injecter des PRP ne peut être portée que par un médecin spécialiste qui est le seul capable d'évaluer la sévérité de la lésion et de juger de la compliance du patient (hélas beaucoup de lésions articulaires sont secondaires à des erreurs d'entraînement chez des sportifs qui ne respectent pas les limites physiologiques). Ensuite il faut savoir que la qualité des PRP injectés est éminemment variable et dépend du sérieux du thérapeute (un certain nombre n'injectent que du sang et le liquide injecté est rouge et sont sans effet, alors qu'un concentré placentaire efficace est lui plutôt jaune). Dr LP

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  26. Je vous remercie pour le temps que vous m avez consacré.

    Je vais aller consulter le docteur Marcet que vous m avez conseillé , et je vais voir avec lui les solutions qu il me propose.

    Bonne continuation et encore félicitation pour votre blog et la passion qui vous anime .

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  27. Bonjour Docteur

    il y a un an je me suis donné une rupture bilatérale des tendons rotuliens: extrêmement rare. J'ai été opéré à grenoble avec renforcement par allo greffe ischio jambier et bandelette PDS.
    j'ai passé 4 mois en centre de rééducation (avec 45 jours de port d'atelles et début de travail de contraction du quadri et de flexion et extension passive), puis depuis 6 mois en centre de kiné libéral. Je précise que je souffrais au préalable de tendinopathies rotuliennes chroniques, et que mon chirurgien a constaté que mes tendons rotulien étaient dans un état extrêmement abîmé. Après 11 mois de ré-éducation, je dresse plusieurs constat: déjà comme j'ai rompu les deux tendons, le chirurgien a replacé mes deux rotules de manière symétriques mais clairement elles sont plus hautes qu'avant, (même si nous n'avons que des photos pas de clichés radiologiques antérieurs). Deuxièmement mon tendon est aussi relativement long. Sur le plan musculaire et de la motricité, je constate une quasi incapacité à prendre du volume au niveau des vastes internes et externes (très atrophiés des deux côtés), des douleurs assez chroniques aux deux tendons, l'incapacité à me lever d'une chaise sans appui, à descendre un escalier naturellement et je ne parle même pas de courir, et des douleurs persistantes de déverrouillage au matin. Bref je suis assez catastrophé, et mon chirurgien m'a orienté vers le centre albert trillat à Lyon pour avoir un autre avis plus spécialisé. Cette visite a abouti à deux cobsats: on n'envisage pas de réopération pour l'instant et on privilégie les voies médicales non explorées: déjà avoir un travail de kiné plus sur de l'exentrique et sur de la stimulation par électrodes ce qui a été trop peu réalisé. Ensuite il estime que ma rotule haute n'est pas nécessairement un souci dans la mesure où je ne souffre pas de problèmes de subluxation de rotule, et pas de problèmes d'extension ni flexion (si ne c'est que je peux pas m'accroupir). En paralèlle il m'a préconisé des injectons de PRP, car il estime à la vue de mes examens, que mon tendon rotulien n'est certainement pas encore complétement et correctement reconsolidé, vascularisé et reste trop hétérogène. Il me dit les injections de PRP, + travail de kiné plus spécifiques peuvent avoir un effet positif.. Si ce n'est pas le cas, alors ré-opération avec allo greffe du système extenseur; mais j'avoue que si je peux m'en passer, je prie désormais pour que ce nouveau protocole soit efficace. Cependant compte tenu du caractère grave et rare de ma rupture est ce que l'injection de PRP peut avoir autant d'efficacité que si réalisées en mont d'un acte chirurgical et sur des lésions? Et que pensez vous du protocol préconisé?

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    1. Bonjour Edouard, une rupture bilatérale des tendons rotuliens, ce n'est pas banal en effet et je souscris volontiers au protocole proposé dans un premier temps par mes confrères Lyonnais du centre Albert Trillat: injections de PRP et travail excentrique. Il sera temps 3 mois après ce protocole qui donne en principe d'excellents résultats, de refaire le point. Dr LP

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    2. Cher Docteur Pallure

      Pour être tout à fait franc avec vous, j'ai eu une excellente consultation avec le Professeur Neyret du centre Albert Trillat, et à la lecture de vos divers commentaires, je suis aussi rassuré que les injections de PRP soient réalisées par un médecin du sport visiblement de renom sur la place Lyonnaise, en l'occurrence le docteur Kohn, car ce type de pratique nécessite un savoir faire spécifique et précis pas forcément maîtrisé dans toutes les agglomérations. Je ne manquerai pas de vous tenir au courant du résultat de ce protocol.

      Bien cordialement


      Edouard WINCKEL

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    3. Bonsoir Edouard, pour ne rien vous cacher aussi, jeune médecin du sport dans les années 70, je correspondais déjà avec le grand Pr Albert Trillat, le grand spécialiste de la chirurgie orthopédique et un des pionniers de la chirurgie ligamentaire du genou et le Pr Neyret que je connais de réputation est bien dans la lignée de la brillante école Lyonnaise, vous pouvez avoir entièrement confiance en lui et aux confrères qu'il recommande. Dr LP

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    4. Bonjour Docteur,
      Je me permet de vous tenir au courant de l'évolution de ma situation suite à votre dernière réponse. Pour rappel, j'ai été opéré à Grenoble d'une rupture bilatérale des tendons rotuliens en février 2015 lors d'un match de tennis. Comme indiqué précédemment, suite à la stagnation de mon état (raideur et gêne quasi permanents au niveau des deux tendons opérés limitant beaucoup ma mobilité et ma motricité), le professeur Neyret du centre albert trillat à lyon a suggéré du travail en excentrique et injections de PRP. J'ai procédé aux injectons de PRP, prodiguées par le médecin du sport (qui travaille avec le professeur Neyret) il y a 15 jours et il m'a expliqué que pour le moment, si mes tendons étaient douloureux, il était logique que je conserve une atrophie des vastes internes et externes. Il a dit que la mesure de l'efficacité de la PRP était la disparition de la gêne/douleur actuelle, et que les effets commençaient à se faire ressentir à partir de 4 -6 semaines. Même si cela ne fait que 2 semaines, je vous avoue que je suis assez pessimiste pour la suite: il semble déjà que les PRP ne soient efficaces qu'une fois sur deux. Par ailleurs, compte tenu à la fois de la rareté et de la gravité de ma blessure, j'ai du mal à croire que la PRP puisse faire des miracles. En effet si mes tendons ont lâché, une des explications plausibles est que j'étais constitutionnellement avec des rotules hautes et des quadriceps assez peu développés et souvent en position de recurvatum. A force mes tendons se sont effilochés au point de finir par céder. Si les PRP ne font pas effet, le professeur Neyret envisagerait une autre intervention chirurgicale avec une allo greffe de tendon rotulien (provenant de don d'organe). Je pense que malheureusement je n'aurai pas le choix. Au moment où je vous parle, je ne peux tjrs pas courir, ni descendre des escalier rapidement ou marcher d'un pas accéléré. C'est comme si tout la chaîne de motricité avait été complètement bouleversée. Et je ne vois pas comment les PRP pourraient remédier à cela en 4 semaines désormais. L'autre question qui se pose est de savori si je dois opérer les deux genoux en même temps ou l' après l'autre (recommandation du chirurgien). je préférerai opter pour les deux à la fois, car sinon c'est arrêt de près de 6 mois pour l'un et 6 mois pour l'autre. Qu'en pensez vous? Avez vous déjà été confronté à des cas de ruptures bilatérales de tendons rotuliens? Que pouvez vous me dire de l'efficacité des PRP ? Doit'on envisager uen deuxième injection éventuellement si la première n'a eu aucun effet?

      Merci pour votre avis éclairé.

      Edouard

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    5. Bonjour Edouard, il faut vous armer de patience, les PRP sont votre dernière chance avant l'allo greffe de tendon rotulien et compte tenu de l'état de vos tendons, les injections seront surement à renouveler au moins 1 à 2 fois. Faîtes confiance au Pr Neyret, il n'est pour l'instant pas question pour vous de recourir et la descente d'escalier sans douleur, viendra en son temps. Si en désespoir de cause, il fallait recourir à l'intervention chirurgicale préconisée par le Pr Neyret, je recommande moi aussi d'opérer un tendon après l'autre, ce qui permet éventuellement de rectifier le tir s'il y a lieu. Dr LP

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    6. Bonjour Docteur,
      Mais tout de même je me suis fait opérer il y a 13 mois, et je suis stupéfait d'en être encore à ce stade si peu avancé de motricité. Par ailleurs: vous semblez suggérer, et certainement à juste titre (et vous n'êtes pas le seul) que plus d'une injection sera nécessaire. Hors le médecin su sport qui a pratiqué la première a dit qu'une était suffisante et qu'il n'en pratiquait que rarement plus d'une: il m'a dit que si la gêne ne disparaissait pas après la première, alors elle ne disparaîtrait pas du tout. Visiblement les protocoles ne sont pas toujours les mêmes, alors que je suis comme vous, plus favorable à donner un maximum de chance à la PRP. D'ailleurs je le revois dans 2 mois, mais pas pour une éventuelle deuxième injection, uniquement pour constater mon évolution, positive ou non. pensez vous que je devrai lui dire qu'il prévoit une deuxième injection au cas où? Enfin d'après votre expérience, quelle est le taux d'efficacité des PRP pour des tendinopathies rotuliennes ou ruptures de tendons? 50% ? davantage?

      Cordialement,

      Edouard WINKEL

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    7. Bonjour Edouard, dans mon expérience, on fait généralement le point au bout d'1 mois et on renouvelle au moins une fois. Relisez attentivement l'article et vous verrez que la méthode est maintenant bien au point. Le seul bémol, c'est que vos tendons sont très abimés, mais accrochez vous à l'idée que ça va marcher. Dr LP

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    8. Docteur Pallure,

      Tout d'abord je tiens à vous remercier pour votre réactivité. Figurez vous que j'ai relu ce matin votre article et les résultats sont globalement très encourageants. Sauf dans le cas où il est stipulé "De manière générale, aucune amélioration par le injections de PRP sur des lésions à un stade irréversible relevant de la chirurgie". Par ailleurs il n'est pas précisé le bénéfice de la PRP après une première intervention chirurgicale. Et comme vous l'avez dit fort justement, mes tendons sont très abîmés :il est noté dans le compte rendu opératoire "tissu tendineux de très mauvaise qualité avec effilochage du tendon". D'ailleurs que cela soit le chirurgien qui m'a opéré (près de 40 ans de pratique), ou le professeur Neyret ou certains de leurs confrères, aucun n'a été confronté à un cas de rupture bilatérale du tendon rotulien. Pour ne rien vous cacher, même si la technique utilisée lors de la première intervention était peut être la bonne (suture du tendon avec auto greffe d'ischio jambier et bandelette PDS) je pense que mon tendon était dans un tel état de délabrement, que le remplacer par un autre tendon rotulien aurait été plus efficace. Bon écoutez, je vais voir ce q<u donne le PRP, et si nécessaire j'insisterai auprès de lui pour en faire une deuxième, et je vais croiser les doigts pour que le résultat soit probant. merci pour tous vos conseils.

      Cordialement

      Edouard WINCKEl

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    9. Tenez moi régulièrement au courant Edouard, nos échanges sont intéressants pour les lecteurs, candidats aux PRP. La bonne avancée chez vous sera quand vous descendrez les escaliers et refera du vélo sans douleurs. Pour conserver la condition physique, natation et rameur sur appareil Concept 2 ou tout autre, c'est pas mal. Dr LP

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    10. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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    11. Bonjour Docteur,

      Je tenais à vous tenir au courant de ma récente évolution. Pour rappel de mon cas rupture bilatérale des tendons rotuliens en février 2015. Puis reprise en charge de lon dossier par l'équipe du professeur neyret à Lyon au centre albert Trillat. injection de PRP le 01/03/2016. Et visite de contrôle hier, soit 2 mois après. Le protocole chez eux est un peu différent du votre. le médecin du sport, à qui j'ai indiqué qu'il y avait certes une amélioration, mais pas du tout suffisante à mon goût et à qui je suggérais d'en faire une deuxième, m'a dit qu'à ce stade il n'y voyait pas d'intérét, car selon lui le PRP avait eu l'effet escompté, que mon tendon s'était densifié même si je conserve une gêne importante, et qu'il ne pratiquait que très rarement deux injections; Il 'ma conseillé de poursuivre le renforcement musculaire et que l'on se evoir dans 3 mois, pour éventuellement une deuxième injection, mais uniquement côté gauche, qui est le genou ke plus déficitaire. Entre temps je dois voir le chirurgien qui dira si une nelle intervention avec allo greffe d'un tendon rotulien est envisageable ou pas. A ce jour tjrs impossible de courir, et de monter/ descendre un escalier de manière totalement naturelle. Voilà ma situation.

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    12. Bonjour Edouard, je vous suggère d'attendre le prochain avis du Pr Neyret, il vous guidera au mieux et peut être exigera d'autres injections de PRP; en attendant armez vous de patience. Dr LP

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  28. bonjour j'ai subi deux peignages rotulien suite à des tendinopathies du tendon rotulien cela a fonctionné légèrement.
    cependant à ce jour j'ai 2 grosses fissures sur ce même tendon et une douleur handicapante dans ma vie de tout les jours est réaparru.

    suite à cela, j'ai eu 3 injections de prp mais sans aucune réussite .
    je suis dans une impasse car aucun médecin et chirurgien ne me trouve une possible solution à mon problème

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    1. Bonsoir, aïe pas facile à régler votre problème; pouvez vous m'indiquer le lieu ou vous avez été opéré et injecté et selon, je pourrais peut être vous orienter avec l'accord de votre médecin traitant vers un chir hyperspécialisé dans le genou. Dr LP

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    2. J'aiété opéré à la clinique st Amé à lambres lez douai dans le nord pas de calais. Les injections de prp ont été effectués au chru de Lille dans le service musculo squelettique du professeur Anne Cotten

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    3. Bonjour, merci de me préciser ce que vus a conseillé le CHRU de Lille. Dr LP

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    4. rien en particulier. J'ai rencontré un chirurgien en décembre Dr romain Letartre qui opère à la clinique de la Louvière et qui travaille pour nord genou à Lille. Il m'a dit D’être patient mais ça fait maintenant presque ( ans que ses problèmes de genou sont apparus.

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    5. être patient, c'est souvent la bonne solution; en attendant vous pourriez pour entretenir votre condition physique, faire du rameur sur appareil Concept 2 et peut être prendre un deuxième avis dans le service de chirurgie orthopédique au CHRU de Lille. Dr LP

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    6. le rameur ne va pas me crée des douleurs ou ma peur une rupture du tendon rotulien?
      CONNAISSEZ VOUS UN BON CHIR orthopedique AU CHRU DE LILLE?
      la natation peut m'aider?
      De votre coté avez vous une piste de solution pour moi? Je suis content qu'une personne me comprend car c'est difficile physiquement mais psychologiquement aussi la douleur permanente me rend un peu fou.

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    7. Pensez vous que je vous conseillerais de faire du rameur si cet exercice était délétère pour votre genou, d'autre part je ne connais pas de chir en particulier sur le CHU de Lille, mais votre médecin traitant, sans doute pourra vous conseiller au mieux. Dr LP

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    8. merci beaucoup pour vos conseils.Je vais prendre rdv avec un chir ortho sur Lille.

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    9. Bonjour dr pallure, pouvez vous me dire si je peux faire du rameur classique ou si il faut faire du rameur concept 2 svp. Pensez vous que des injections d'acide hyaluronique serait efficace dans mon cas
      merci

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    10. Le rameur Concept 2 est le meilleur du marché, mais n'importe quel autre rameur fera l'affaire. L'acide hyaluronique est intéressant en intra-articulaire, sur un tendon très abimé, à ma connaissance, peu ou pas d'effet, mais c'est à vous de voir avec le praticien qui vous à conseillé ces injections. Dr LP

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    11. bonjour docteur, pensez vous que des ondes de chocs seraient efficaces car proposés par un kiné?

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    12. Je crois vous avoir conseillé de prendre un deuxième avis avec un chir orthopédique. Dr LP

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  29. Bonjour,
    Je me présente je m'appel Rania de Toulouse j'ai 25 ans.
    J'ai fais un grave avp le 05 août 2015 et j'ai une fracture du fémur gauche qui a ce jours n'est toujours pas consolidé, j'ai vue mon chirurgien qui m'a parler des injection prp pour consolider plus rapidement car a ce jours je n'ai toujours pas de cal osseux.
    Je souhaiterai vous demander votre avis.
    Je vous remercie d'avance pour votre repose.

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    1. Bonsoir Rania; l'absence de consolidation à 6 mois, ferait penser plus à une pseudarthrose, qu'à un retard de consolidation et dans ce cas j'ai bien peur que les PRP ne soient pas efficaces et qu'il faille à nouveau réopérer avec un greffon osseux iliaque. Sur Toulouse, il existe d'excellents chirurgiens orthopédiques, avec l'accord de votre médecin traitant, consultez un autre chir et vous aurez alors un avis plus autorisé que le mien. Dr LP

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    2. Bonsoir, je souhaite vous remercier pour m'avoir répondu avec une telle rapidité !
      Le chirurgien ne souhaite pas reoperer car je fais une algodistrophie ( je vous pris de m'excuser pour l'orthographe) en phase chaude, une des falsification ostéoporose,il craint qu'en reoperant, la complication s'agrave. mon médecin traitant (généraliste) est a vrai dire (mon impression) un peu depasser. J'ai passer 5 mois en centre rééducation et moi aussi je suis un peu trop depasser par tout cela...
      A ce jours je n'arrive toujours pas a marcher et sous morphine a cause des douleurs ...
      Qu'en pensez vous?
      Merci d'avance.
      RB

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    3. Bonsoir, je souhaite vous remercier pour m'avoir répondu avec une telle rapidité !
      Le chirurgien ne souhaite pas reoperer car je fais une algodistrophie ( je vous pris de m'excuser pour l'orthographe) en phase chaude, une des falsification ostéoporose,il craint qu'en reoperant, la complication s'agrave. mon médecin traitant (généraliste) est a vrai dire (mon impression) un peu depasser. J'ai passer 5 mois en centre rééducation et moi aussi je suis un peu trop depasser par tout cela...
      A ce jours je n'arrive toujours pas a marcher et sous morphine a cause des douleurs ...
      Qu'en pensez vous?
      Merci d'avance.
      RB

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    4. Bonjour Rania, la prudence du chirurgien est de mise devant une algodystrophie; cette algo dystrophie doit être traitée en priorité (reportez vous à l'article du blog consacré à l'algodystrophie); quant à injecter des PRP, peut être un 2ème avis orthopédique serait le bienvenu au CHRU de Toulouse Purpan ou Rangueil. Dr LP

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  30. Bonjour Docteur,

    Je sollicite un conseil sur ces injections PRP.
    Victime d'un accident de moto en 2013, une luxation/fracture du lisfranc a été diagnostiqué.

    Opéré à trois reprises depuis, l'arthrodèse totale de l'articulation ne veut pas prendre en dépit de la mise en place de 2 plaques et d'une douzaine de vis (sans greffe osseuse), et la deuxième pseudarthrose devrait bientôt être diagnostiquée.

    L'injection de PRP est-elle opportune dans ce cas?

    Merci par avance de vos conseils

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    1. Bonjour, le traitement d'une pseudarthrose nécessite une greffe osseuse avec avivement des extrémités osseuses; des PRP, pourquoi pas, mais cela risque d'être une perte de temps et de toute façon c'est le cir orthopédique qui décidera avec vous. Dr LP

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  31. Bonjour,

    Je souffre du syndrome rotulien avec de l'arthrose depuis 2008. Je ressens une barre horizontale constante sous la rotule. Si je pratique aucun sport de la semaine, la douleur est plus accentuée, en revanche trop de sport accentue également la douleur, je dois donc jongler la dose de sport.

    Je pratiquais du tennis et course à pied que j'ai évidemment arrêté depuis quelques années. Mon médecin du sport me préconise de faire beaucoup de vélo pour usiner le cartilage.

    Précédemment, j'ai eu 3 injections d'Ostenil (Pas certain de l'orthographe) et une intervention chirurgicale.

    Pensez vous que la solution du PRP peut être favorable dans mon cas ?

    Cordialement

    Romuald (42 ans)

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    1. Bonjour Romuald, dans la mesure ou vous avez déjà été traité par des injections d'acide hyaluronique, effectivement les PRP pourraient être une alternative intéressante. Il vous faut également surveiller votre poids, peut être prendre du Chondrosulf ou équivalents et surtout abandonner les sports en charge au profit du rameur, du gainage abdomino-lombaire et de voir si le vélo d'appartement vous convient; si c'est le cas vous pouvez passer au vélo de route. Dr LP

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  32. Bonjour Dr.

    Tout d'abord, permettez moi de vous remercier du temps que vous nous consacrer en répondant à toutes nos interrogations soigneusement, libre et éclairé.

    Passionnée d'athlétisme et pratiquante à haut niveau depuis 8 ans,
    Suite à une petite séance de course (sprint court) j'ai ressenti une vive douleur au genou droit. J'ai alors décidé de réaliser une IRM, qui m'a révélé des lésions au cartilage grade IV et une instabilité femoro-patellaire.
    Mon medecin du sport m'a alors injecté de l'AH, prescrit des séances de kiné, et de nouvelles paires de semelles ortho.
    Voilà maintenant que je suis à 6 mois de la dernière injection et les douleurs sont hélas, revenues...j'ai de nouveau consulter mon médecin du sport qui me conseille alors la PRP.

    Pensez-vous que la PRP est la solution qui pourrait résoudre une grande partie de mes maux au genou, et me permettra de reprendre mes activités sportives ?

    En vous remerciant par avance.
    Bien à vous.

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    Réponses
    1. Bonjour Choupie, puisque vous pratiquez l'Athlétisme de haut niveau et que je suis moi même médecin de la FFAthlétisme en charge avec quelques autres collègues du haut niveau, faisons dans l'intérêt des lecteurs de ce blog, un peu de pédagogie (j'ai conçu ce blog avant tout pour faire de l'information et à partir de cas particuliers, proposer la bonne conduite à tenir devant une lésion traumatique ou un problème d'entraînement). Pour commencer, un préalable d'importance: vous dîtes "avoir décidé" de passer un IRM, c'est à dire un examen d'accès contraint et onéreux, certes incontournable pour un sportif de haut niveau, mais dont la prescription est du seul ressort d'un médecin spécialisé en traumatologie sportive, faisant suite à une bonne évaluation clinique et toujours précédé par une échographie, examen simple, peu onéreux, fiable depuis la généralisation de bons appareils et une formation pointue des échographistes qui sont souvent des médecins radiologues; les indications de l'IRM se résumant principalement aux lésions des tissus mous: tendons, muscles, ligaments, ou aux fractures de fatigue en phase précoce, mais n'ayant aucune ou très peu d'utilité dans un syndrome rotulien, des radiographies simples avec incidence fémoro-patellaire à 30 et 60° sont nécessaires, suffisantes et incontournables (on peut les compléter par un scanner, excellent pour l'os). Si l'on suspecte cliniquement une lésion intra-articulaire, l'arthro-scanner est alors également incontournable. Alors chercher l'erreur de départ et retenez que c'est jamais l'Athlète qui décide de quoi que ce soit, mais le médecin spécialisé qui guidé par une bonne évaluation clinique, prescrira une imagerie complémentaire, seulement si elle est nécessaire et uniquement si cette imagerie a un intérêt thérapeutique.
      Ensuite vous dîtes que cet IRM de prescription superflue a mis en évidence des lésions cartilagineuses de grade IV (ce qui sous entend des lésions déjà évoluées) et une instabilité fémoro-patellaire qui est une notion purement clinique de ressenti par le sportif et d'examen physique par le clinicien. Je poursuis en admettant que vous présentiez un syndrome rotulien clinique, déjà évolué et que j'ai à vous traiter; je pense que j'aurais commencé en cas de fortes douleurs par une infiltration d'Altim avec toutes les précautions d'usage (déclaration préalable) ou mieux par un traitement antalgique (paracétamol) +anti-inflammatoire (Profénid) pendant 3 semaines, avec repos relatif (c'est à dire aucune activité sollicitant la rotule, mais autorisé: rameur, natation, gainage, travail musculaire du train supérieur etc, de manière à conserver un bon niveau de condition physique). Ensuite, je vous aurais prescrit de la kinésithérapie 3 fois par semaine pendant 6 semaines en faisant le point avec vous toutes les semaines. A la fin de la kiné si disparition des douleurs reprise sportive progressive pendant un mois, puis spécifique de votre sport. Si douleurs persistantes, j'aurais pris l'avis d'un chir ortho et ensemble nous aurions décidé de poursuivre soit le traitement médical en associant AH et PRP pas plus de 2 injections à un mois d'intervalle avec poursuite du repos relatif ou peut être directement en fonction de l'importance des lésions directement de la chirurgie. Vous avez bien compris qu'au départ la kinésithérapie de recentrage de la rotule est une étape importante, qu'ensuite le repos relatif est incontournable, pendant une période assez longue, de manière à ne plus agresser le cartilage et lui laisser une chance de cicatriser et enfin qu'en fonction de l'importance du défect cartigineux l'avis du chir orthopédique est nécessaire pour choisir entre PRP + AH que l'on associe ou chir. Merci Choupie de m'avoir permis à partir de votre cas personnel de faire de la pédagogie pour le plus grand profit de tous les nombreux lecteurs de ce blog d'information. Dr LP

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    2. Bonjour Dr.

      Merci de votre prompt réponse.

      Neanmoins, permettez moi de rectifier mon premier texte...en fait j'ai volontairement omis de détailler toute ma prise en charge médicale. J'ai bien entendu consulter mon médecin du sport avant de réaliser l'IRM, et c'est lui qui m'a prescrit le choix de cette image, car il pensait que je souffais d'une tendinite ou alors d'une lesion musculaire.

      Je voulais surtout vous orienter sur l'efficacité de la PRP sur ma pathologie, qui est dois-je dire un acte assez onéreux...
      L'AH ayant échoué, le médecin me propose alors de réaliser une arthroscanner qui déterminera si la PRP serait une solution...
      Cependant, il refuse de m'opérer car il s'estime que je suis trop jeune.(j'ai 25 ans)


      Merci à vous.

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    3. *l'instabilité patellaire latérale serait du à la chondromalacie patellaire latérale constaté par mon IRM...

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    4. Bonjour Choupie, cette fois ci , un peu de clinique et toujours de la pédagogie. Une temdinopathie, un accident musculaire, une chondromalacie de rotule, c'est foncièrement différent cliniquement et à l'imagerie simple. Pour une tendinopathie, il y a les stades de Blazina, la triade symptomatique et l'échographie suffisante.. Pour un accident musculaire, il y a le Mécanisme lésionnel, la triade symptomatique et l'imagerie par échographie souvent nécessaire et suffisante. Une chondromalacie rotulienne n'a rien avoir avec de l'instabilié rotulienne (pas de signe de Smillie et surtout percussion de la rotule et palpation des faces profondes très sensibles et des radios simple suffisent à 30° et 60°. L'arthroscanner n'apportera rien de plus et quand l'AH a échoué (Synvisc one s'entend, que l'on renouvelle au moins une fois), les PRP sont plus efficaces (de nombreux travaux comparatifs récents en témoignent). Si vous êtes dans la région Parisienne, en Athlé nous faisons confiance nous faisons confiance au Dr Bellaïche Laurence, Radiologue, Adresse : 12 Rue Bachaumont, 75002 Paris
      Téléphone :01 45 08 94 84, Horaires : · 07:00 – 22:00; son tarif est inférieur à 200 euros et son travail remarquable. Vous pouvez la contacter de la part des médecins de l'équipe de France d'Ahtlé. Dr LP

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    5. Ok très bien c'est noté.

      Je vous remercie beaucoup pour toutes ces informations.

      Bien à vous.

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  33. Bonjour cela fait 3 mois que je traine une douleur au tendon d'Achille , j'ai été voir dans un premier temps un chirurgien du sport qui m'a dis tu en as pour 6 semaines et ma donné de la kiné a faire du coup je voulais avoir un deuxième avis je suis donc allé voir un médecin du sport lui m'a dis 3 semaines et cela fait maintenant 3 mois !!! j'ai repassé dernièrement une IRM et verdict épaississement fusiforme du tendon d'Achille présentant une fissuration verticale de 2cm . Le second m'a parlé d'injection PRP est vraiment efficace il voulait meme que je recours j'ai essayé mais pas moyen ; que dois je faire . Je suis Reims .

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    1. Bonjour, des injections de PRP seraient une bonne solution, en association avec de la kinésithérapie en excentrique suivant un protocole bien établi. Dr LP

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    2. Merci de votre réponse .


      Sportivement Franck

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  34. Je m'appelle Vincent, 25 ans, pour résumer rapidement mon histoire, je suis hyper-laxe de naissance, et j'ai été opéré de 2 DIDT + menisque interne sur mes deux genoux en 4 opérations qui ont toutes été un echec. Aujourd'hui j'ai un transplant non fonctionnel sur mon genou gauche, et le transplant sur mon genou droit a cassé avec en sus une ballonisation des tunnels. Tout cela rendent les chances de succès de nouvelles opérations de type kenneth jones + lemaire très faible (obligation de transplanter de l'os provenant de la hanche, chance de réussite très faible). J'ai donc bien évidemment quasiment plus de cartilage sur mes genoux, ainsi qu'un oedeme chondrale rendant la marche douloureuse sur mes deux genoux.

    Malgré tout je m'accroche a trouver un espoir d'aller mieux, et je ne suis pas sûr que cela passera par la chirurgie. Il est fort probable que le problème soit plus ancien, sur ma façon d'agir, de me tenir, de marcher. En l’occurrence mes genoux a forces de rééducation sont maintenant stable même sans LCA.

    Je cherche des informations sur ces injections de PRP qui pourrait peut être me faire gagner un peu de temps sur la dégénérescence de mon cartilage, il me semble que je suis a un stade suffisamment tôt pour que la cicatrisation est en partie lieu. Mais je ne trouve pas de spécialiste sur paris. Avez vous un nom a me conseiller et un avis sur mon histoire ?

    Bien cordialement,

    -- Vincent

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    1. Veuillez m'excusez d'avoir poster rapidement, j'ai oublié la base de la politesse :
      *Bonjour,
      *Merci d'avance pour votre réponse,
      *Merci pour le temps que vous passez a lire ce blog et répondre aux patients appeurés.
      *Désolé pour toutes ces horribles fautes d'orthographes, je n'arrive pas à éditer mon message (mais je ne sais pas si j'aurais fait beaucoup mieux) ...

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    2. Bonjour Vincent, en lisant tout vos problèmes je ne sais pas sur que la bonne décision a été de vous opérer surtout à cause de votre hyperlaxité constitutionnelle et dans mon expérience personnelle (je suis aussi professeur de sport et de musculation DE), j'ai restabilisé beaucoup de genoux par du renforcement musculaire (méthode que je me suis appliqué à moi-même, puisque je me suis rompu le LCA de mes 2 genoux et ne suis jamais fait faire de ligamentoplastie, car opéré ou pas, l'évolution à long terme est la même et aboutit inexorablement à une usure du cartilage). En ce qui vous concerne, il faut à mon avis bourrer vos 2 genoux par de l'acide hyaluronique et des PRP ( les 2 associés) . Voici 2 adresses, la 1ère sur Paris, si vous êtes dans la région Parisienne, je suis médecin des équipes de France d'Athlétisme et en Athlé nous faisons confiance au Dr Bellaïche Laurence, Radiologue, Adresse : 12 Rue Bachaumont, 75002 Paris
      Téléphone :01 45 08 94 84, Horaires : · 07:00 – 22:00; son tarif est inférieur à 200 euros et son travail remarquable. Vous pouvez la contacter de la part des médecins de l'équipe de France d'Ahtlé. Autre adresse, le Dr Michel Assor, chirurgien à Marseille est spécialiste des genoux très abimé. Vous pouvez essayer de le contacter et de lui expliquer vos problèmes, il pourra sans doute vous aider. Dr LP

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    3. Merci pour votre réponse rapide !

      Je suis bien d'accord avec vous sur le sujet des opérations ... mais à 16 ans j'avais moins de recul qu'aujourd'hui. Je suis d'accord aussi sur le cartilage, et c'est bien la raison pour laquelle je ne suis pas motivé pour me faire ré-opérer (de toute façon les chances sont trop faibles pour 2 des 3 chir que j'ai u sur paris). J'essaie de ne pas trop remuer le passé et plutôt me concentrer sur l'avant. Ainsi vous avez pu reprendre vos sports sans LCA ? L'athlétisme ? voila qui est vraiment porteur d'espoir !

      Merci pour votre contact, je vais contacter le Dr Bellaïche Laurence de votre part. C'est bien elle qui fait les injections ? J'avais cru comprendre que l'on réservait en générale les injections d'acide hyaluronique qu'au patient plus âges. Je n'ai aucune info sur les PRP d'ou ma question originelle.

      Concernant le docteur Michel Assor, les avis sur le net sont plutôt ... contrastés. Le connaissez-vous personnellement ? Avez-vous déjà eu des contacts avec ses anciens patients ? j'ai beaucoup lu sur son travaille qui m’intéresse beaucoup mais il me semble que les conditions pour participer a l’expérimentation soient d'avoir un genou stable (il est sous entendu "avec LCA"), plus de 30 ans et que l'opération est TRÈS lourdes. Aussi je n'ai pas pris la peine de le contacter. Mais il est probable que je doivent y venir d'ici quelque années, espérons au moins 10 ans et que sa méthode ce soit démocratisé d'ici là.

      Merci pour votre aide

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    4. Vincent, vous pouvez faire confiance au Dr Laurence Bellaïche? C'est elle qui fait les injections et à la fédé d'Athlétisme, nous sommes très satisfait. Elle connaît très bien mon collègue le Dr Jean Michel Serra, de moi, elle ne se rappellera pas bien, nous nous sommes rencontrés au dernier congrès médical de la fédé d'athlétisme à Ajaccio en octobre dernier. Quant à Michel Assor, je ne sais pas exactement ce qu'il vaut, nous nous croisons tous les ans et depuis des lustres au congrès de traumatologie du sport de la pitié salpétrière à Paris, et sur des genoux comme les vôtres, il à l'air de s'y connaître, en tous cas les PRP il connaît. Mais déjà Laurence Bellaïche vous aidera au mieux et si nécessaire elle vous orientera vers les caïds parisiens. J'insiste pour que vous associez AH (que l'on fait à tous âges) et PRP, après voyez avec Laurence. Je vous confirme que j'ai repris tous les sports sans problèmes, y compris le rugby (mais j'étais en fin de carrière, j'avais 35 ans), mais j'ai fait énormément de renforcement musculaire avec beaucoup de squats (un maxi à 160kg et 150 à la claque) et beaucoup de lever de terre (210kg) qui sont des mouvements de force athlétique. Dr LP

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  35. Bonsoir,
    J'ai 22 ans, je vis près de Reims et je souffre d'une épicondylite au bras droit depuis maintenant plus de 2 ANS suite à 5 mois à travailler dans le bâtiment (peinture en bâtiment... erreur d'orientation aux fortes conséquences...).
    J'ai eu plusieurs traitements : Kiné (3 différents), infiltration, ondes de choc, anti-inflammatoires, repos... J'ai consulté plusieurs médecins (4 médecins généralistes, rhumatologue, chirurgien, médecin du sport, ostéopathe...) je n'ai fait qu'une échographie qui n'a rien montré d'anormal en août 2014. Mais elle est toujours là, j'ai mal rien qu'en écrivant, me brossant les dents, pour chaque geste du quotidien, cela me lance la nuit, et pire lorsque je l'utilise un peu plus dans certaines activités plus ou moins physiques. J'étais une grande sportive, je pratiquais toutes activités mais en particulier le VTT Trial à presque haut niveau et je n'avais jamais eu de tendinite, elle est apparue lorsque j'ai travaillé. Depuis je ne pratique que du vélo de route, toute activité utilisant mon bras n'est plus possible sans douleurs et plus les jours suivant. Je ne travaille pas non plus.
    Jusqu'ici aucune personne ne m'a parlé d'injections de PRP, qu'en pensez-vous ?
    Merci d'avance pour tout le temps que vous passez à nous répondre.
    Bien cordialement,

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    1. Bonsoir Clem; effectivement un traitement par PRP mériterait d'être essayé; au préalable, vous pourriez lire avec profit l'article consacré aux épicondylites et autres douleurs du coude. Dr LP

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    2. Bonsoir,
      Merci pour votre réponse.
      J'ai bien lu votre article, c'est intéressant de voir les multiples origines différentes probables des épicondylalgies.
      Auriez-vous un confrère, dans la Marne ou dans les alentours, que je pourrai consulté pour parler des injections de PRP ou pour avoir un avis des traitements envisageables ?
      Merci pour votre aide.

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    3. Bonsoir Clem, dans la Marne, essayez de consulter au CHU de Reims, il doit bien y avoir un service de médecine du sport. Une alternative au PRP consiste à affaiblir les muscles épicondyliens en injectant de la toxine botulinique (voir avec le service de médecine physique et réadaptation du chu), ce qui a pour conséquence de décharger le tendon commun et de supprimer l'épicondylite (qui est une tendinopathie du tendon commun). Dr LP

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    4. En fait je suis suivie par le centre de la douleur au CHU de Reims justement, depuis le début du mois, après avoir fait un peu le tour des spécialistes. J'ai tenté d'évoquer le PRP mais je crois que le médecin qui me suit n'a pas trop compris ou ne connaissait pas. Elle m'a prescrit des séances de neurostimulateur que j'ai en location pour réduire la douleur et d'autres médicaments...
      Je ne connaissais pas du tout la toxine botulinique, malgré beaucoup de recherches depuis 2 ans sur les tendinites. J'aimerais tellement pouvoir supprimer cette epicondylite, du moins retrouver un usage normal de mon bras surtout à 22 ans.
      Encore merci !

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    5. Voyez avec le service de médecine du sport (il y aura sans doute un confrère qui injecte des PRP) et le service de médecine physique du CHU de Reims (la toxine est utilisée couramment au Chu de Strasbourg). Un centre antidouleur est fait pour traiter la douleur (qui est la conséquence), dans le cas des épicondylites, il faut chercher la cause qui peut être uni ou pluri-factorielle et la traiter. Dr LP

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    6. Je vais me renseigner au plus vite. Merci beaucoup.
      Et oui vous dites exactement ce que j'avais compris à propos du centre antidouleur, mais je suis tellement démunie face à ce problème et les nombreuses consultations que je suis allée là où on m'a orienté.

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    7. Bonjour docteur,
      Je reviens vers vous après avoir consulté un médecin en traumatologie du sport et réadaptation, rattaché au Chu de Reims et pratiquant les injections de prp.
      Il m'a fait faire une radio ainsi qu'une IRM où rien d'anormal n'a été détecté au niveau de mon coude droit. Il m'a bien fait comprendre qu'il fallait une vraie tendinite pour recourir aux injections et m'a dit que la toxine botulinique était inutile dans mon cas. On me dit que je suis jeune et que ça va passer, et c'est seulement maintenant qu'on me dit qu'il faut 1 an pour qu'une tendinite guérisse totalement, mais cela fait plus de 2 ans que je suis embêtée. Tout est mis entre parenthèse depuis ce temps, sachant que professionnellement je suis passionnée par le maraichage biologique et sportivement par le VTT trial.
      Je trouve que le parcours que j'ai eu avec les professionnels de la santé a été chaotique puisqu'on ne m'a jamais dit la même chose et pris au sérieux mon suivi.
      Alors je ne sais vraiment plus quelles solutions sont possibles. Sachant que la douleur revient au moindre petit geste, me lance la nuit si je force durant la journée, je me dis que mon bras n'a jamais vraiment pu être en repos total et guérir.

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    8. Bonjour Clémence, je ne comprends pas bien votre problème. Mon confrère vous a dit que vous n'aviez pas de tendinopathie, alors que vous affirmez que vous en souffrez depuis 1ans. Je vous rappelle qu'une tendinopathie répond d'abord à des critères cliniques: stade de Blazina et triade symptomatique et confirmation par l'imagerie avec le binôme indispensable : radios + échographie et en cas de négativité seulement, IRM (je vous conseille de bien lire l'article sir les tendinopathies). Ne pouvant vous examiner moi -même, et si mon confrère a raison, dans ce cas il faut rechercher l'origine dans une douleur qui se projète dans votre coude et en premier lieu d'origine vertébrale cervicale c4-c5 si la douleur est antérieure sur le tendon du biceps, c5-c6 si la douleur est latérale sur l'épicondyle, c6-c7 si la douleur est postérieure sur l'olécrâne et le triceps, ou c7-t1 si la douleur est interne sur l'épitrochlée. J'espère que mon confrère vous a dit cela. Dr LP

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    9. Bonjour, Excusez-moi si je me suis mal exprimée, j'ai conscience que sans possibilité de diagnostique cela est compliqué.
      Suite à l'IRM, le médecin qui était là m'a dit qu'il n'y a avait "pas inflammation, rien d'anormal" mais que c'était une "tendinite", que souvent cela mettait un an à guérir et qu'étant jeune cela devrait passer. Donc je ne sais pas, peut-être que c'est moi qui comprend mal. J'ai bien lu votre article, et comprends qu'il faudrait rechercher l'origine. Je me reconnais dans la triade symptomatique dont vous parlez ainsi que dans le stade 2/3. L'origine vertébrale cervicale me semble plus juste sachant que les douleurs sont aussi sur le tendon du biceps, sur l’épicondyle et présentes la nuit, ainsi qu'au niveau du nerf ulnaire jusqu'à des fourmis dans les doigts parfois et la sensation de main froide. Je l'ai expliqué au médecin en traumatologie du sport mais il ne m'a pas parlé d'une origine vertébrale cervicale, ce que je n'ai pas précisé ce que j'ai déjà été opéré du canal carpien donc il a plutôt parlé de ça. Je verrai au prochain rendez-vous avec votre confrère.
      Merci beaucoup.

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    10. Bonjour, compte tenu de la projection de vos douleurs sur le coude antérieur, latéral et médial, je pense qu'il y a un rapport avec les vertèbres cervicales que vous devez traiter en priorité; ça explique que l'imagerie du coude n'est pas significative et qu'il n'y a pas de tendinopathie vraie. Ce que vous présentez c'est plutôt des tendinalgies d'origine cervicale. Je suis très étonné que mon confrère médecin du sport ne vous en ai pas parlé. Faîtes des radios du rachis cervical et confiez votre cou à un bon médecin ostéopathe; dans votre coin je connais le Dr Alain Gruyer à SERMAIZE LES BAINS . Allez y de ma part et sans crainte; il connaît parfaitement la pathologie cervicale et fera la différence entre les vrais et les fausses tendinopathies du coude. Dr LP

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  36. Bonjour
    Je m'appelle Eric, j'ai 53 ans et je fais du trail depuis 25 ans.
    Aujourd'hui j'ai un genou en tres mauvais état (usure grade 4).
    J' ai déjà fait il y a quelques années des injections d'acide hyaluronique et il y a une dizaine de jours, mon medecin m'a fait une injection de PRP.
    J'ai toujours mal et je boite quand je marche et j'aimerai savoir au bout de combien de temps les éventuelles douleurs peuvent disparaitre.
    Merci de votre réponse

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    1. Bonjour Eric, je crois bien que vous demandez l'impossible, vous avez une chondropathie évoluée de vos genoux et vous pensez vous en tirer à bon compte avec les PRP. Certes dans votre cas c'est à tenter, mais comme il est dit dans l'article, le genou injecté est ré-évalué au bout d'un mois et l'injection est à renouveler de une à deux fois (ce qui fait au bas mot 3 mois d'arrêt), puis reprise progressive sur 2 mois en évitant les sports en charge et en privilégiant: vélo, natation et rameur ou aviron. Dr LP

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  38. Bonjour je vous écris car cela fait 1 an et demi que j'ai un oedème aux sesamoide gros orteil je boite j'arrive plus a rien faire j'ai fait injection kortison cela n'a pas fonctionné et ya 2 semaines j'ai fait infiltration plaquette mais j'ai toujours aussi mal voir plus,, j'ai une échographie de contrôle dans 2 semaines mais je doute que sa est marcher que puis-je faire ? Connais vous des cas comme le mien ? Merci de votre réponse

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    1. Bonjour, je ne saisis pas très bien la nature de votre lésion et je n'ai aucun pouvoir divinatoire, un oedème du sésamoïde du gros orteil, ça ne signifie pas grand chose. Avez vous subi un choc direct avec contusion, par exemple? Cet oedème a t'il été détecté par quelle imagerie? : échographie, IRM?.
      Je vous rappelle que la meilleure imagerie pour tout ce qui est osseux sont les radiographies et si ces dernières sont insuffisantes, le scanner. Je vous conseille également de lire sur le blog l'article consacré aux fractures des métatarsiens et des sésamoïdes du gros orteil. Dr LP

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    2. Bonjour non je n'ai reçu aucun choc c'est sa le problème ; ( j'ai fait irm et échographie sur les 2 on voit l'oedème. J'ai fait infiltration kortison et plaquette rien ne fonctionne l'oedème ne part pas je suis désespèrer car je boite dans la vie de tout les jours et ne peux plus faire aucun sport

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    3. Rêve d'ongles, il ne vous reste plus qu'à consulter un bon service d'orthopédie du CHU le plus proche de chez vous, au moins un diagnostic lésionnel précis sera collé à votre boiterie (un oedème est une description d'imagerie et on ne soigne pas des images). Dr LP

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  39. bonjour docteur , je souffre d une tendinopathie chronique persistante du tendon d achille droit depuis mars 2014 , suite a du tapis de course en salle je fait de la muscu 1 m 80 pour 88 kg, j ai suivi plusieurs traitements : kinésithérapie , protocole stanish , glace , osthéo , méso ,flector , baume st bernard , semelles ortho , magnétiseurs , compléments alimentaires silice , bilan postural , etc .... je constate une diminution de cette tendinite ( 19 * 7 a doite contre 15* 4.5 a gauche ecographie du 21/05/15) c est surtout un nodule isoéchogène au milieu du tendon qui persiste ( j ai deja fait plusieurs ondes de choc sur 2 ans , dois je continuer ?) , dois je continuer de porter des semelles ? connaissez vous un bon médecin en bretagne qui pourrait me suivre ( je suis des cotes d armor ) j ai pensé a l acide hyaluronique ou les prp a kerpape a lorient . je suis un peu déseperé et je ne sais plus quoi faire .... vu les avis contradictoires de médecins . je continue le vélo et natation ( faut il du repos total ? ) que pensez vous de la cryo a - 160 dans un centre de récup ? ou laser co 2 . je peux me déplacer sur paris s il le faut . coardialement , bertrand

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    1. Bonjour Bertrand, votre histoire témoigne de la difficulté à se débarrasser d'une tendinopathie chronique. Je vous conseille de lire sur le blog, l'article spécifique consacré aux tendinopathies du tendon d'Achille. Ostéo, flector , baume st Bernard , magnétiseurs , compléments alimentaires, silice, etc, ne servent pas à grand chose. Le mieux est de les prévenir comme il est écrit, en dépistant et traitant les problèmes lombaires bas, en évitant de courir sur des surfaces dures (tapis roulant ou autres) et surtout de ne pas faire l'autruche dès l'apparition des 1ers signes d'une tendinopathie (souvent des douleurs survenant après l'effort, puis au début et en fin d'effort), bien s'hydrater etc. Les PRP chez vous pourraient être chez vous, une solution (l'acide hyaluronique, non). Sur la Bretagne, je ne connais personne en particulier, mais peut être voir avec les différents services de médecine du sport d'un CHU Breton et sur Paris en tant que médecin des équipes de France d'Athlétisme, avec d'autres confrères, nous faisons confiance au Dr Bellaïche Laurence, Radiologue, Adresse : 12 Rue Bachaumont, 75002 Paris. Téléphone :01 45 08 94 84, Horaires : · 07:00 – 22:00; son tarif est inférieur à 200 euros et son travail remarquable. Vous pouvez la contacter de la part des médecins de l'équipe de France d'Ahtlé. Dr LP

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  40. bonjour
    j'ai 37 ans et je travail en grande distribution en mise en rayon (donc port de charge et rapidité dans l'exécution des mouvements des poignets et gestes répétitifs).je suis actuellement en arrêt depuis 3 mois .
    la première douleur de mon poignet gauche est arrivée brusquement mais sans aucun traumatisme, j'ai consulté le médecin pensait a une tendinite donc anti inflammatoire et attèle , je n'ai pas voulu me mettre en arrêt car une semaine plus tard j'étais en vacances. j'ai repris toujours quelque douleur jusqu'à un lundi matin ou pendant ma pause mon poignet est devenu très douloureux, chaud et gonflé et la main également. Retour chez le médecin,arrêt d'1 mois et radio ou il n'y avait rien. Reprise du travail compliqué dès le premier jour retour médecin ains plus fort a ma demande car le médecin a part arrêt et me dire de changer de métier ne voulais pas faire d' autre examen . j'ai consulté un autre médecin qui lui m'a orienté vers un rhumatologue qui a prescrit une IRM. Avant le rdv j'ai finit par accepter l'arrêt car je n'arrivait plus a faire mon travail et les douleurs étaient de + en+ insupportable.
    IRM :petite lésion évoquant une ostéochondrite sur environ 6 mm de la base du semi-lunaire. Remaniement de la styloïde radiale hypo T1 hyper T2. pas de lésions visible sur les tendons.
    Retour chez rhumato qui envoie mon dossier a un service d'orthopédie , je suis convoqué la bas,(entre temps je ressent des douleurs au poignet droit également) ou on me prescrit une scintigraphie et un arthroscanner .
    Scintigraphie:
    tps tissulaires: discrète hypercaptation focale à la partie médiale du carpe droit ; abscence d'hypercaptation significative en regard du carpe ou du radius gauche.
    tps osseux gauche discret renforcement de fixation sur le versant radial et distale de la métaphyse du radius, de topographie correspondant à la lésion vue à l'IRM. Hyperfixation focale de même intensité, en regard d'une géode du pole supérieur et ulnaire du lunatum .
    tps osseux poignet droit: hyperfixation intense sous jacente à une condensation périphérique, du bord ulnaire du lunatum associée à des images de géodes. l'intensité est nettement plus marquée que du coté gauche.
    Depuis prolongation de mon arrêt douleur toujours présente surtout si bouge donc j'en fais le moins possible, mais parfois douleurs sans rien faire!
    je passe mon arthroscanner le 8 avril. J'aimerais avoir votre avis sur mon cas s'il vous plait aidé moi! car c'est long et je suis pleine d'incertitude au niveau de ma capacité a pouvoir reprendre mon activité professionnel
    merci

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    1. Bonjour; je ne peux pas vous répondre sur l'article consacré aux PRP, alors que sur le blog, plusieurs articles sont consacrés spécifiquement aux traumatismes du poignet. Dr LP

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  41. Bonjour, je me suis fait une déchirure de 15 cm sur ischio traité en prp a j+2. L'hématome est faible, aucune ponction n'a été nécessaire. Je pratique le football à bon niveau. quelles sont les délais de reprise de compétition envisageable sans risque de récidive ?

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    1. Bonjour, toujours difficile de donner un délai précis de reprise, il y a tellement de variable à prendre en compte, je dirais 3 mois avec les précautions préalables habituelles: testing musculaire à J45 avec échographie de contrôle, puis reprise progressive sous contrôle d'un kinésithérapeute du sport; reprise du Foot à J90. Tout raccourcissement du délai de reprise expose aux récidives. Dr LP

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  42. Bonjour docteur j'ai vu que vous faites parti de la FFA j'aimerais avoir quelques conseils je fais de la course a pied 10km semi et cross (29.22 sur 10km et 1h04.56 sur semi) et cela fait 10mois que je souffre d'une tendinite rotulienne douleurs même nocturne après une 1ère PRP en septembre avec repos complet pendant 5mois aucune amélioration j'ai repris en janvier doucement avec des signes encourageants mais le compétiteur que je suis a fait que j'ai augmenté mes entraînements et leur qualité jusqu'à 8 par semaine et des sorties le dimanche par ex 1h15 21km mais depuis la douleur est redevenu insoutenable et j'ai refais une PRP le 31/03/16 quels conseils pouvez me donner pour reprendre car je sais que le repos inactif n'est pas bon pour le tendon! Es ce je peux utiliser le compex pour mes cuisses? Vélo d'appart? Quand pourrais je trotter? Refaire une PRP pour améliorer cicatrisation? Cordialement je vous remercie d'avance pour vos conseils.

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    1. Bonsoir Mounir; je vous conseille de lire l'article consacré aux tendinopathies rotuliennes. Vous devez savoir qu'une tendinopathie, du moins à ses débuts, cède spontanément à condition de respecter un temps de repos relatif qui est variable d'un individu à l'autre qui peut aller jusqu'à 3 mois sans course à pied. Repos relatif, ça veux dire que vous pouvez entretenir votre niveau d'endurance, par de la natation, du vélo ou du rameur au choix et même en les combinant. Si l'on vous a proposé des PRP, c'est que votre médecin a estimé que la lésion n'était pas suffisamment étendue pour vous proposer un peignage chirurgical. par contre un traitement par PRP signifie un temps de repos et une reprise très progressive qui peut aller de 4 à 6 mois; apparemment vous avez voulu augmenter votre dose d'entraînement sans que votre tendon soit cicatrisé et maintenant c'est peut être un peignage ou presque dont vous avez besoin. Alors, je vous conseille de consulter un chir orthopédique qui peut être avec l'aide d'un IRM, vous conseillera au mieux sur la prise en charge la plus adéquate et retenez que ce n'est pas à l'athlète ni au coach de décider de la reprise sportive mais au médecin ou au chirurgien avec l'aide d'un bon Kiné. Dr LP

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    2. Bonjour docteur. Dès les premiers signes de tendinite sur les conseils du médecin on a tout de suite stopper les entraînements après IRM et écho détection épaississement du tendon lésion a la pointe de la rotule mais le tendon en bon état ceci début août. Fin septembre 1ère PRP +kine mais toujours pas de course toujours douleurs jusqu'à décembre.Début janvier vu après 5 mois de repos et nouvelle IRM et écho aucune amélioration mon médecin veut effectuer un peignage et de recommencer de courir car je n'ai rien a perdre. J'ai décide de consulter un le docteur Hager au centre Santy a Lyon qui lui refusa le peignage et de faire protocole stanich et 6 semaines après 2 PRP a 15 jours d'intervalle. Bien entendu j'ai repris la course avec accord des 2 médecins plus accords des kines. Malgré tous ces conseils plus une alimentation assez saine en évitant les a les aliments gras et acides et en limitant les laitages je n'arrive pas a m'en sortir. Merci pour vos conseils et bonne fin de marthon de Paris :-)

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    3. Bonjour Mounir, le mieux pour vous serait sans doute le peignage chirurgical (voir avec le service d'orthopédie du CHU ce qu'ils en pensent). Dr LP

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  44. Bonjour,

    Je me suis fait une entorse à la cheville en avril 2015. Ce n’était pas très grave et je pouvais bouger comme je le souhaitais. Après 10 jours d’arrêt maladie j’ai repris le travail. Travaillant dans la vente et étant debout toute la journée je me suis reblessée moins d’une semaine après mais ce coup-ci c’était bien plus grave. Ca avait à nouveau bien gonflé et je ne pouvais plus me mettre sur la pointe des pieds ni tenir en appui sur mes jambes en position accroupie un peu comme les skieurs. A priori le ligament antérieur a été bien déchiré, voire a complètement lâché. J’ai fait des séances de kiné et j’ai également vu un ostéo en complément. A cause du travail j’ai développé une tendinite au tendon d’achille qui ne semble pas vouloir me quitter. J’ai fait de la rééducation pendant 4 mois jusqu’à mon départ à Taiwan mi-août et sur la fin j’ai pu faire 2 séances d’ondes de choc. Ca m’avait bien aidé mais je n’ai jamais guéri.
    En arrivant à Taiwan j’ai beaucoup marché et cela a recommencé à me faire mal donc j’ai consulté. Le 1er docteur m’a dit que ma cheville était instable et que si je voulais être comme avant la seule solution était l’opération. J’ai 26 ans et je trouve cette mesure trop drastique. Il m’a fait 2 séances d’ondes de choc avec des appareils différents de ceux que je connaissais, sur le moment ça a aidé mais la douleur revenait quand même. Ils m’ont également fait une injection de corticoïdes. J’étais réticente à la base mais ils m’ont dit que c’était à essayer. J’étais mieux mais après 3 semaines, rebelote. Je ne compte plus en faire et ne souhaite pas entrer dans une cercle d’injections. Si on les écoute on en fait tant qu’on en a besoin... Avec le temps je vois que cela va un peu mieux, si je fais l’essai du talon un peu haut je peux maintenant « tendre » le pied alors qu’avant je ne pouvais pas du tout mais ce n’est toujours pas ça. Je souhaiterais tout simplement guérir et pouvoir marcher et faire des choses normalement sans avoir mal le lendemain ou sur le moment.
    Une amie espagnole un peu dans la même situation (sans tendinite) a fait 2 injections PRP dans un hôpital différent et n’a plus du tout mal. L’assurance a tout couvert et chaque injection vaut 1 000€ ici. Je ne sais pas si la mienne en couvrirait ne serait-ce qu’une partie mais je ne peux m’empêcher d’y voir une lueur d’espoir. En demandant à mon médecin celui-ci me l’a déconseillé en disant qu’il y avait un gros risque que les choses empirent. En faisant des recherches sur internet les risques semblent minimes et les résultats sont en général très bons. Je conçois déjà que s’il m’a dit de ne pas le faire c’est sûrement pour de bonnes raisons et je ne sais pas si c’est la barrière de la langue ou juste un refus de ma part, je voudrais un second avis et surtout comprendre. Est-ce déconseillé car j’ai le doublon tendinite + cheville ? Une tendinite étant techniquement une inflammation il y a contre-indication ? Y a-t-il une différence entre tendinite et tendinite inflammatoire ? Il n’y a pas de miracles mais je souhaiterais faire disparaître ces douleurs chroniques. Je rentrerai 3 semaines à Paris en juillet et pourrai peut-être même consulter sur cette période si vous me recommandez quelqu’un mais idéalement si je peux déjà faire qqch d'ici là ce serait bien.

    Merci pour votre temps et votre expertise.

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    1. Quelle histoire que la vôtre Muriel pour une simple entorse de cheville qui est la lésion traumatique la plus fréquente et dont le diagnostic, le degré de sévérité et la prise en charge sont bien codifiés, alors que chez vous apparemment le degré de sévérité n'a pas été quantifié et que la prise en charge a été catastrophique. Ensuite vous ajoutez que vous présentez en sus de votre problème de cheville, une tendinopathie du tendon d'Achille. Ce que je crois, c'est que tout ça est un peu confus et que vous avez besoin surtout de faire le point sur vos lésions avec un bon spécialiste de traumatologie, la conduite à tenir n'étant pas la même selon que votre cheville est laxe ou pas (notion anatomique d'examen clinique) et ou instable (notion fonctionnelle avec entorses à répétition) ou que vous avez des séquelles de mauvaise cicatrisation des faisceaux du ligament externe (syndrome d'interposition). En suite votre problème sur le tendon d'Achille est-il une tendinopathie vraie, fissuraire?, nodulaire? Quelle est la lésion en cause dans votre gène fonctionnelle actuelle: l'entorse, le tendon d'Achille, les deux?. Pour les PRP et d'ailleurs pour tous les traitements que l'on peut vous proposer, ils seront d'autant plus efficaces que le bon diagnostic lésionnel sera posé. Alors soit vous consultez sur place un bon orthopédiste, soit vous attendez d'être sur Paris en Juillet (en prenant rendez vous à l'avance) pour consulter un confrère le Dr Jean Baptiste Courroy qui est excellent à PARIS 75017, rue BROCHANT (il exerce aussi dans plusieurs cliniques: Nollet, clinique du sport, etc. Il y a aussi mes confrères du service d'orthopédie de l'Hôpital de la Pitié Salpétrière. En attendant si votre cheville est gonflée, allégez l'appui avec des béquilles, glacez si besoin, portez une chevillère de contention type Air Cast et faîtes 10 séances de rééducation proprioceptive chez un bon kiné. Dr LP

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    2. Merci pour votre réponse. C'est frustrant que cela soit si confus. Actuellement dès que je marche un peu longtemps ou fais une activité un peu longue, c'est la cheville et à terme le tendon qui me font mal. Ca n'a jamais regonflé depuis des mois, c'est juste douloureux. J'essaie de m'étirer comme on me l'a appris chez le kiné pour le tendon mais pour la cheville je ne sais pas trop, j'avais quand même fait a peu près 20 séances à Paris...
      C'est très frustrant car il s'agit comme vous dites d'une blessure simple à reconnaitre qui dure depuis très longtemps. Je chercherai qqn d'ici juillet. Merci pour les recommandations.

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  45. Bonsoir, ça fait 1semaines que j'ai eu une injection PRP suite aponévrosite plantaire. Pouvez-vous me dire que sont les effets secondaires. Car après une semaine, j'ai encore très mal et m'ont dit que c'était normal qu'il fallait que je soit patiente, que chaque personne reagisé et récupérer différemment.
    Merci d'avance pour votre aide.
    Cdlt.

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    1. Bonjour Zulay, effectivement à cet endroit, les injections de PRP doivent être faîtes en tangentiel et non en perpendiculaire. Malgré tout c'est une zone fibreuse et des douleurs post-injection sont présentes et variables d'un sujet à l'autre et à calmer par de la glace. Dr LP

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    4. Bonsoir Dr PALLURE,

      Merci pour votre réponse.

      J'applique 3 fois par jour de la glace pour calmer la douleur.

      On ma mis que 10 jours d’arrêt de travail suffirait. Mon arrêt se fini jeudi 14/04 et j'ai toujours aussi mal.

      J'ai un travail où je piétine beaucoup, je suis secrétaire médicale, je fais en moyenne 8 à 9 Km par jour du matin que je me lève jusqu'au soir que je me couche.

      J'ai un médecin avec qui je travaille qui a eu la même injection de PRP est bout de 10 jours elle avait repris.

      Je vois que pour moi ça va être difficile de reprendre.

      J'ai un RDV avec un médecin du sport orthopédique la semaine prochaine. Car en plus de mon aponévrosite plantaire, j'ai un varus sur le même pied où j'ai eu l'injection et un RDV dans 5 semaine avec le radiologue pour une visite de contrôle après l'injection de PRP.

      A votre avis, est que je dois prolongé mon arrêt jusqu’à que je n'ai plus mal ou reprendre. Je ne sais plus quoi faire tellement que j'ai mal.

      Merci d'avance pour votre avis.

      Cdlt.

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    5. Zuley, à chaque jour suffit sa peine, vous verrez avec votre médecin s'il y a lieu de vous prolonger. En attendant, commencez par supprimer l'appui en béquillant. et continuez à glacer. Dr LP

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  48. Bonjour Docteur,

    Apres un premier probleme de Pubalgie il y a 15 ans quand je faisais de l'athletisme a bon niveau. J'ai de nouveau ce probleme meme si je fais beaucoup moins de course depuis 9 ans.

    Apres une echo et une IRM qui confirme le retour d'une pubalgie, le medecin qui me suit a Londres me conseille des injections de cortisone/steroides et le chirurgien de Londres est plus pour le prp

    avez vous un avis?

    Merci pour aide
    Antoine

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    1. Bonjour Antoine, si vous avez déjà eu une pubalgie, vous savez que cette pathologie recouvre plusieurs entités: tendinopathie des adducteurs ou des grands droits, ostéo-arthropathie pubienne, pathologie de l'orifice inguinal, épine irritative d'origine rachidienne thoraco-lombaire. Parfois les problèmes sont intriqués et pour chaque entité, le traitement n'est pas le même. Alors il faut m'en dire davantage sur le plan clinique. Dr LP

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    2. mon probleme est la tendinopathie des adducteurs!

      merci

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    3. Antoine, je ne vois pas où veux en venir mon confrère lorsqu'il propose un traitement par des stéroïdes. Je pencherais davantage pour les PRP à condition que la tendinopathie soit préférentiellement de type fissuraire. Pour votre information, je vous conseille de lire en complément l'article du blog consacré spécifiquement à la pubalgie et vous pourrez y lire que sur le plan du traitement, il y a beaucoup à faire pour corriger les différents facteurs de risque et éviter les récidives. Dr LP

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  49. Bonjour docteur,
    Mon ami doit faire des injections de PRP.
    Pour son tendon rotulien.
    Après de nombreuses recherchent nous ne trouvons pas de praticien dans le Nord. (Lille)
    Pourriez vous nous conseiller
    Nous vous remercions

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    1. Je m'excuse je ne me suis pas présentée : Carole.

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    2. Bonjour Carole, je n'en connais pas dans le Nord, mais vous devriez prendre contact avec le CHU de Lille et si possible dans un service de médecine du sport. Sinon sur Paris, vous en avez d'excellents. Dr LP

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    3. Nous vous remercions d'avoir répondu rapidement.
      Nous allons poursuivre nos recherches et nous rapprocher du CHRU de Lille.

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  50. Bonjour, j’ai 53 ans, je pratique la natation.En 2011 suite à une cruralgie droite L’IRM décèle une hernie discale L3L4 foraminale droite, débord L4L5 extraforaminal sur disque pincé avec rétro de L4. J’ai subi une intervention chirurgicale avec recalibrage L3L4L5droit le 24/01/2012. Malheureusement i l y a eu apparition d’un écoulement à la cicatrice et malgré des méchages successifs, il a été décidé une ré intervention pour parage local (après culture escherichia coli isolé).Lle dos reste fragile. Début 2013 je ressens une forte douleur au genou gauche puis quelques temps après au genou droit. L’IRM note des lésions plutôt dégénératives avec une chondropathie rotulienne. En 2014 ayant toujours des douleurs, je revois le chirurgien qui confirme le diagnostic, facettes très douloureuses à la pression avec un Zholen fortement positif. Pas de signe ligamentaire. On me conseille de ne pas trop plier les genoux, ce qui n’est pas simple avec mon intervention du dos où j’essaye de ne pas trop solliciter le dos. En 2015 je prends un traitement à base de quinolones pour des problèmes d’infections urinaires récurrents. Quelques semaines après je commence à souffrir du talon droit. Le médecin traitant me prescrit des séances de kiné. Malgré de l’électro stimulation et des ondes de choc, les douleurs s’empirent. Une bursite apparait sur le coté interne de la cheville. On me prescrit deux fois un traitement de 15 jours d’anti inflammatoires, sans résultat. Le 05/01/2016 des semelles orthopédiques me sont délivrées pour améliorer ma posture et mes troubles statiques. Une 1ère infiltration est pratiquée le 05/01/2016 puis une 2ème infiltration (Altim+Xylocaine) est pratiquée sous guidage échographique le 25/01/2016. Le radiologue décrit un épaississement du tendon d’Achille près de son insertion calcanéenne avec une zone de calcification au centre du tendon, hyper vascularisé au doppler couleur, avec ilot inflammatoire+ existence d’une bursite. LE radiologue me parle de peignage. Je décide de consulter 2 chirurgiens orthopédiques. Le Dr J. à l’Hopital St Joseph le 01/03/2016 décrit un tendon grêle et douloureux et me déconseille le peignage du tendon. Elle me demande de porter des talons pendant au moins 6 mois et de revenir la voir si le problème persiste. Je vois aussi le Dr B. au centre Nollet qui me prescrit 2 infiltrations de PRP sous échographie à 15 jours d’intervalle. Ces 2 médecins s’étonnent des infiltrations faites de corticoîdes qui sont déconseillées dans le tendon d’Achille. Je commence à ressentir les mêmes symptômes à la cheville gauche qui devient douloureuse exactement au même endroit que la cheville droite. L’échographie du 11/04/2016 révèle à la face profonde du tendon une image fissuraire de 6mm de hauteur et 4 mm de section transversale et un épanchement liquidien pré achilléen témoignant d’une bursite. Le radiologue du centre Nollet injecte 2 ml de PRP dans la fissure intra tendineuse et 3 ml de PRP dans la bourse pré achilienne. Parallèlement le Dr B. me prescrit béquilles et botte de maintien pendant 3 semaines. La 2ème infiltration de PRP a lieu le 25/04/2016, il est fait une ponction successive de la fissure antérieure du tendon d’Achille puis de la bursite pré achilienne, il est injecté 1-2 ml. Au niveau du tendon d’Achille droit il est retrouvé une plage hypo échogène de tendinopathie mesurant 8 mm de hauteur 2.7 mm d’épaisseur et 8 mm de section transversale. Il existe de petites irrégularités du tendon associées à une calcification de 3mm. En doppler pas de signes inflammatoire visible. Le repos forcé a soulagé mes douleurs de genou mais les talons restent douloureux. Parallèlement on me conseille des injections de sinovial dans les genoux. Que pensez-vous de la suite de mes soucis médicaux sachant que le PRP peut être un traitement aléatoire ? Quelle sera la conduite à tenir ? Faut il attendre un déchirement du tendon d’Achille ? une aggravation du tendon d’Achille gauche comme celui du pied droit ? et donc une intervention chirurgicale ? Merci infiniment pour votre aide et votre attention.

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    1. Bonjour Isabelle, votre parcours médical s'apparente à un parcours du combattant, mais je vous félicite parce que la description que vous en faîtes est parfaitement claire. Hormis la complication infectieuse après votre chirurgie discale, ce que je peux vous dire c'est que vous avez su bien choisir les différents praticiens qui vous ont pris en charge. Une remarque toutefois, le signe de Zolhen est punitif et trop douloureux et ne se pratique plus, même sans chondropathie rotulienne patente, il est toujours positif. Mes collègues de St Antoine et de Nollet sont hyper-compétents et je vous en recommande un en particulier, le Dr JB Courroy. Les tendinopathies fissureraires sont d'excellentes indications des PRP et pour vos genoux, au Synovial, préférez le Synvisc one. De grâce, ne vous faîtes plus traiter par des Quinolones, cette famille d'antibiotiques est une grande pourvoyeuse de tendinopathies. Enfin faîtes confiance à vos praticiens de Nollet et essayez de consulter JB Courroy, vous ne serez pas déçue (dîtes lui que c'est de la part du médecin de l'USAP Perpignan Association, club derugby). Jean Baptiste est avec le Pr Jacques Rodineau, notre maître à tous, et le Pr Gérard Saillant ce qui se fait de mieux en traumatologie du sport, la Pitié Salpétrière restant la Mecque de cette discipline, les meilleurs en sont issus. Dr LP

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  51. Merci!
    Votre réponse m'encourage et je vais tenter de me soigner avec les meilleures techniques et me diriger vers les médecins que vous me conseillez.Bonne continuation- Isabelle

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  52. Bonjour Docteur,
    Je reviens vers vous suite à notre précédent échange du 27/04/2016.
    J'ai rencontré le Dr R. au centre Nollet (rhumato) qui m'a prescrit du Sinovial à injecter dans les genoux. Pour diverses raisons (professionnelles, personnelles, médicales) il m'est particulièrement difficile de pouvoir effectuer ces 3 injections (protocole de 3 injections séparées d'une semaine à chaque fois). J'ai demandé par l'intermédiaire du secrétariat s'il était possible de faire l'injection d'acide hyaluronique en 1 seule fois (comme vous me le conseillez), le médecin DR R. a répondu que cela n'était pas possible pour mon cas.
    Alors pouvez vous m'expliquer les motifs médicaux de son refus? J'ose espérer qu'il ne s'agit pas de percevoir ses honoraires à 3 reprises (soit dit en pensant très honorable pour le médecin et beaucoup moins pour moi!).
    Enfin en ce qui concerne les tendinopathies des 2 tendons d’Achille, la douleur est toujours présente et invalidante à ce jour malgré l'infiltration de PRP fait sur le droit.
    Le temps est certainement le meilleur allié mais parfois le découragement prend le dessus....
    Je vous remercie pour votre réponse
    Bien cordialement
    Isabelle

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    1. Bonjour Isabelle, je ne connais pas ce Dr R de la clinique Nollet, je vous avais conseillé le dr JB Courroy, ou bien le dr Jacques Rodineau qui consulte avenue de Versailles. J'ignore la raison pour laquelle, il préfère le Sinovial en 3 injections, plutôt que le Synvisc one; j'espère que ce n'est pas une question d'argent. Je vous conseille de prendre rendez vous avec Jean Baptiste et si vous êtes géné d'aller à Nollet, vous pouvez toujours consulter de ma part notre maître à tous le dr Rodineau. En même temps, parlez lui de vos tendons d'Achille. Dr LP

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  53. Bonsoir ,Docteur,
    j'ai 69 ans , je vis à Paris et je pratique divers sports (dont la cap, tennis , fitness , ski nautique )10H/semaine et du fait d' une douleur au niveau de la cuisse droite présente depuis janvier 2016 , résistante aux petits moyens( osteo, myorelaxant, stretching , antalgiques, )j'ai fait faire une irm (pratiquée apres le Marathon de P, ) qui a retrouve la présence d’un important épaississement des tendons ischio-jambiers droits, associé à une fissuration à hauteur de leur enthèse, mesurée à 25 mm de hauteur.
    j'ai eu une injection de PRP ,sous écho , par le dr PACLET Le 22 avri l avec arrêt de toute activité sportive pdt 90J ; lors de la visite de contrôle DR Paclet , 17 Jours apres, les douleurs st à l identique . dR PACLET me laisse présager une 2NDE injection …..l écho faite ce jour confirme la persistance de la fissure .j'aimerais avoir votre avis . je n'ai pas été consulte qq un d'autre .mais a ce jour je suis dubitative car j'ai arrête toute activité sportive depuis le 10 avril et je ne vois aucune amélioration .je suis moi meme médecin ( gyneco/endocrino en exercice ). merci dème donner votre avis. Jacqueline

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    1. Bonsoir Jacqueline, notre confrère Paclet est une grosse pointure dans notre milieu. Sur une enthesite des IJ, la question est de savoir si les PRP sont la meilleure des indications? Comme il n'est pas question de faire un enfant dans le dos de notre confrère, armez vous de patience, mais allez donc demander un deuxième avis de ma part au grand Jacques Rodineau, notre maître à tous, avenue de Versailles et s'il n'est pas disponible à Jean Baptiste Courroy à Nollet. Dr LP

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    2. Bonsoir Jacqueline, notre confrère Paclet est une grosse pointure dans notre milieu. Sur une enthesite des IJ, la question est de savoir si les PRP sont la meilleure des indications? Comme il n'est pas question de faire un enfant dans le dos de notre confrère, armez vous de patience, mais allez donc demander un deuxième avis de ma part au grand Jacques Rodineau, notre maître à tous, avenue de Versailles et s'il n'est pas disponible à Jean Baptiste Courroy à Nollet. Dr LP

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  55. Bonjour cher Confrère ,merci pour votre réponse rapide , je vais prendre avis du DR Rodineau et voir si DR Courroy exerce ailleurs qu a nollet ( dr Paclet " fait "ses prp à nollet avec dr Thelen échographiste . Dr Paclet à une m de Parkinson / c est mon dg / et donc c est Dr Thelen qui injecte )
    Et vous vous auriez préconise quel protocole ?merci pour votre aide . Dr J.GOETA

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    1. Jacqueline, c'est bien de consentir à avoir un avis auprès de Jacques R ou de JBC (qui consulte ailleurs qu'à Nollet). Pour une entésopathie des IJ, le travail en excentrique selon Stanisch (en étirement), donne de bons résultats. Mes confrères vous préciseront tout ça et vous aiguilleront sans doute vers un Kiné du sport qui fait du Stanisch et sous ces directives et son contrôle, il faudra aussi que vous fassiez vous mêmes d'autres exercices qu'il recommandera. Dr LP

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  56. Bonjour , je reitere ma reponse car je vois qu'elle a disparu . DR Paclet m'en avait parle mais pas programme ds un premier temps . je le vois demain et prendrai rv des demain avec un kine pres de chez moi et specialise en la matiere (marc michnowski) afin de programmer ce travail .
    ceci etant je tenais surtout a vous feliciter pour votre presence , votre travail et votre disponibilite.DR J G

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  57. Bonjour j'ai effectué une PRP du coude droit suite a une épicondylite persistante depuis 6mois le 18 avril 2016(j'ai déja été opérer du coude gauche pour la méme raison) j'ai été platré 3 semaines et fait en ce moment quelques séances de kiné douce afin de retrouver ma souplesse. Je revois Le praticien le 17 juin mais une douleur persistante et continu est apparut comme au début de ma tendinite, pourtant je suis en arret total d'activité et ne fait aucun effort. Comme cette pratique est encore peu courante je n'ai aucun point de comparaison! pouvez vous me dire s'il est normal a ce stade d'avoir mal ainsi??? j'ai fait cette prp a l'institut Calot de Berck sur mer.
    Merci de votre intéret.
    Cordialement.
    L.Martin

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    1. Bonjour L. Martin, dans ma longue pratique je n'ai jamais eu recours aux injections de PRP dans l'indication "épicondylite"; ceci étant, dans mon expérience, bons nombres d'épicondylalgies sont mixtes (c'est à dire à la fois par tendinopathie des épicondyliens, mais aussi par des douleurs qui se projettent sur l'épicondyle latéral d'origine vertébrale cervicale et qu'il faut traiter en même temps que la tendinopathie) Ces problèmes mixtes s'accompagnent de cervico-brachialgie avec présence d'un signe de Lasègue cervical et les douleurs se projettent sur l'épicondyle latéral avec présence de cellulalgies sus (racine nerveuse cervicale C5) ou sous épicondylienne latérale (racine C6). Qu'il y ait ou pas une origine mixte, il est anormal d'avoir une réactivation des douleurs, un mois après des injections de PRP et je vous conseille de tirer ça au clair avec l'aide éventuelle d'une échographie avec mes confrères de Calot. Dr LP

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  58. Bonjour docteur, j'ai mal voire très mal dès que je marche au genou gauche face interne depuis 6 mois. L'extension et la flexion aggrave. Je reste en position Après une IRM et un scanner qui ont laissé apparaitre dans l'ordre et selon les médecins rien, une lésion cartilagineuse, une fissure meniscale, un souci au ligament etc. Trois infiltrations, deux visco de Go on plus tard (m'a été indiqué que le Go on ne serait à rien et qu'il fallait utiliser de l'Arthrum ?!), m'est conseillé une arthro "pour mieux voir" si une ou deux injections PRP ne fonctionnent pas. J'ai fait la première. Pour le moment, après 10 jours, aucune différence. Me conseillez vous d'attendre ? De refaire une PRP ? De recommencer un cycle de visco avec de l'Arthrum ? Peut on mener et est ce utile les deux de front ? De prendre rdv pour une arthro ? En fait je suis très handicapé, ne peux plus marcher, la douleur est réelle et les avis sur le diagnostique et les actions curatives à mener divergent d'un coté et de l'autre de la Seine. En vous remerciant par avance docteur. Bonne journée et bien à vous, Luc D

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    1. Bonjour Luc, vous présentez au bas mot une chondropathie fémoro-tibiale interne, c'est à dire une pré-arthrose et si vous ne prenez pas de précautions, vous courrez droit à l'arthrose du genou et à la prothèse. Il vous faut donc épargner au maximum le cartilage restant et proscrire tous les sports en charge et la course à pied et privilégier le vélo, la marche avec de bonnes chaussures de marche et un bon amorti, l'aviron ou le rameur. Pour le reste, c'est à dire la visco-supplémentation, dans mon expérience les différents produits se valent et je n'ai pas trouvé de différence entre Go-on, Arthrum, Sinovial ou Synvisc. Depuis quelques temps il est recommandé d'injecter de fortes doses à la fois, par exemple le Synvisc one qui contient 6ml d'acide hyaluronique. Le Go on en contient 2,5ml et le Sinovial 2ml. A ces doses il faut faire 3 injections à une semaine d'intervalle. La précaution à prendre est d'injecter sur un genou sec, c'est à dire exempt d'épanchement. Si le genou est gonflé, il faut d'abord le ponctionner et faire suivre la ponction d'une injection d'un corticoïdes type Altim ou Diprostène. Quant aux PRP, certaines publications affirment que leur effet est supérieur à l'acide hyaluronique. D'autres publications conseillent de faire les deux. Quant à l'imagerie, de simples radiographies en charge suffisent pour apprécier la hauteur du cartilage restant. Retenez que la meilleure des choses est de ne plus agresser le genou par une pratique sportive intempestive. Je vous conseille de lire l'article du blog consacré à l'arthrose du genou et de suivre les recommandations. Dr LP

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  59. Bonjour Dr.
    Je m'appelle Jérôme, 40 ans, 3 opérations des ligaments croisés du genou gauche.
    1 ère en 1991 à 15 ans ATCD LCA artificiel par dr DAYAN CLINIQUE DES HAUTS DE SEINE, 2 eme en 1997 à 22 ans avec KJ par dr Trottmann CLINIQUE ST MARTIN CAEN puis reprise en 2012 par DIDT par dr BOHU PARIS 5.
    J'ai eu un métier tres physique pendant 15 ans ce qui à expliqué la 3 eme intervention car le ligament était détendu et j'avais du coup des épanchements à répétition.
    Aprés la derniere opération en 2012 ça allait mieux sans pour autant forcer mais pouvais faire marche, vélo, natation....avec toujours des douleurs dans le genou par moments.
    Depuis le mois de Juillet 2015, j'ai eu un nouvel épanchement et depuis environ 1 par mois voir tous les 2 mois.
    Je ne peux plus travailler, je peux juste marcher un peu en boitant, mon genou est trés douloureux, chaud, rouge le matin, j'ai du mal à rester debout car ça me lance et j'ai une sensation d'enquilosement, bref , c'est trés difficile à gérer.
    J'ai fais 3 injections de GO ON mars /avril où je me sentais mieux pendant 3 semaines et début mai, encore un nouvel épanchement.

    Mes derniers résultats d'examen sont:

    Douleur: mal localisée
    Hydarthrose: ++
    Mobilités 0/0/140
    Lachman: arret dur retardé++
    Ressaut +++
    Mac Murray: -
    Cabot: -
    Tiroir postérieur: -
    Craquement rotulien+ et rabot rotulien+

    Arthrose annee: chondrome stade 4 étendue versant interne trochée.
    Méniscographie avec dépôts méniscaux

    IRM: greffe présenté, fine mais continue, verticale.
    Radio: rotule haute 51/37, pente tibiale de 6°.

    J'habites depuis 2 ans prés de Montpellier.

    Je suis aller à Lyon mercredi dernier afin d'avoir 2 avis.
    Le 1 er par dr Demey de LYON ORTHO CLINIC concluant:
    Dossier complexe avec laxité antérieure chronique+ chondriome versant interne trochlée.
    Il propose reconstruction itérative du LCA avec trendon quadricipital + retour externe ténodése au fascia Lattara+ microfractures du versant interne de la trochlée +/- section MPFL.

    Le 2 eme avis du Dr PELTIER du Centre Albert Trillat concluant à une arthrose fémoro patellaire interne.
    Faire rééducation, rodage articulaire, renforcement musculaire notamment vaste externe et infiltration intra articulaire PRP.

    J'aurais besoin de connaître votre avis et également si vous connaissez un bon spécialiste sur Montpellier.

    Cordialement, Jérôme Poirier.

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    1. Bonjour Jérome, je n'arrive pas bien à comprendre comment on a pu vous infliger 3 interventions sur votre genou post rupture du LCA, alors qu'avec une bonne rééducation et du renforcement musculaire on arrive et je suis toujours arrivé avec mes patients à d'excellents résultats. Surtout qu'opéré ou non, l'évolution est inéxorablement la même vers la dégénérescence du cartilage (chondropathie), puis l'arthrose et aussi la dégénérescence méniscale. Le Lyonnais qui vous propose une nouvelle intervention n'est pas bien sérieux. Il faut déjà commencer par assécher votre genou en le ponctionnant puis une fois le genou vidé de son épanchement, injecter de l'Hexatrione qui est le corticoïdes injectable le plus puissant contre les épanchements itératifs. Ensuite effectivement, ce pourrait être une bonne indication d'injecter des PRP. Sur Montpellier le meilleur reste le Dr Christian Bénézis que vous pouvez consulter de ma part. Vous n'avez que 40 ans et si votre genou continue à se dégrader, vous serez rapidement un candidat idoine pour une prothèse. Vous avez donc intérêt à ménager votre genou grâce à une bonne hygiène de vie, en perdant du poids et en ne pratiquant que des activités physiques modérées. Dr LP

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    2. Re bonjour,

      Merci tout d'abord pour votre réponse si rapide.

      Moi non plus je ne comprends toujours pas la répétitions de douleurs et épanchements.

      Lors de la 1 ère intervention, la ligament à cédé lors d'une chute importante à mes 15 ans. À mes 21 ans environ lors d'un choc au football ce dernier à re cédé car artificiel d'où le KJ puis tres bien pendant environ 15 ans mais j'avais durant ces années un métier où je portait beaucoup de charges lourdes avec travail à genou, d'où le ligament détendu et ensuite les épanchements de plus en plus fréquents.
      Aprés 2012, tout c'est très bien passé. J'ai changé de métier, moins physique sans faire de sport , juste marche, vélo et un peu de natation.
      Puis, depuis que je suis arrivé prés de montpellier il y a 2 ans, j'ai re changé de métier en Avril 2015 où j'ai beaucoup marché sur terrain un peu accidenté et en Juillet est arrivé mon 1 er épanchement avant une longue série jusqu'en mai dernier et encore maintenant où je ne peux faire quasiment rien.
      Je fais 1,80 m pour 72 kg et depuis fin janvier où j'ai dû stopper mon contrat de travail, je n'ai plus d'activités physiques.
      Mais j'ai toujours des épanchements...
      Cela devient trés compliqué professionnellement , financièrement et du coup même dans la vie de tous les jours avec mon insuffisance rien qu'à marcher.
      Dois je voir avec le Dr Christian Bénézis pour la ponction et l'injection de l'hexatrione?
      Merci encore.
      Cdt, Jérôme Poirier.

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    3. 72 kilos, il ne faut donc pas compter sur une perte de poids pour aller mieux. L'ennemi, c'est l'épanchement articulaire chronique et c'est ce que je ferais en priorité, assécher votre genou; le Dr Bénézis a sa propre vision des choses et vous verrez ça avec lui. Sur les cellules souches, je n'en ai pas l'expérience; je sais que certaines équipes en font, vous verrez ça aussi avec mon confrère et ami. Dr LP

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  60. Re Bonjour,

    J'ai oublié de vous demander ce que vous pensez des injections de cellules souches vis à vis de mon cas.

    Cdt, Jérôme Poirier.

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  61. Merci encore.
    Je vais prendre rendez vous au plus vite et essayer de faire ponctionner et d'injecter de l'hexatrione.
    Par contre je dois faire un voyage par avion dans exactement 20 jours, pensez vous que je peux et dois faire cette ponction et injection avant de partir ou non.
    Y a t il des effets secondaires ou autres aprés cette ponction et cette injection?
    Cdt, Jérôme Poirier.

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    1. Aucun problème pour voyager. Dr LP

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    2. Trés bien, merci encore et vous tiens au courant de l'évolution.
      J'ai rendez vous avec le dr Bénézis vendredi 10 juin prochain en espérant qu'il fasse le nécessaire.
      Merci, cordialement Jérôme Poirier.

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    3. Bonjour,
      Je viens de consulter un médecin du sport, Dr Philippe Sablayrolles à la clinique st Roch de Montpellier qui est plutôt de votre avis.
      Il me dit que par contre que ce n'est pas la peine de ponctionner car le genou est bien résorbé apparement et m'injecte mardi 14 prochain de l'altim car l'hexatrione pour lui n'est pas justifié pour l'instant.
      Test gnrb mardi puis plus tard test isométrique aprés mon voyage en Juillet.
      Il prône surtout sur la rééducation par la suite.
      Est ce que l'Altim sera suffisant?
      Merci pour votre réponse.
      Cordialement, Jérôme Poirier.

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    4. Bonjour Jérome, non l'Altim ne sera pas suffisant. Dr LP

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  62. Ah, d'accord . Pourquoi ne veut il pas l'injecter de l'hexatrione ?
    De toute façon, je vois avec le dr Bénézis vendredi 10 matin et vous tiens au courant après.

    Merci encore et à bientôt.

    Cdt, Jérôme P.

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  63. Bonjour Docteur,
    Je me permet de vous re contacter car ce matin j'ai vu votre ami le dr Bénézis qui lui, ne me suggère pas du tout de faire une injection de quoi que ce soit et notamment de L'hexatrione qui pour lui une autre injection pourrait re provoquer une inflammation.
    Pour lui la DIDT à cédée et je dois subir du coup une 4 eme intervention. J'ai apparement une laxité trop importante.

    Je ne sais vraiment quoi faire et quoi choisir. Plusieurs avis contraires, j'ai rdv normalement mardi matin prochain avec le dr Sablayrolles à la clinique st Roch pour un test gnrb et pour une injection d'hexatrione et là le dr Bénézis veut me revoir également mardi matin avec son confrère le dr Buscayret pour confirmer ou pas cette 4 eme intervention.

    Que dois je faire? Pourquoi les avis sont ils si différents ???

    Merci de votre retour et bonne journée.

    Cdt, Jérôme Poirier.

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    1. Bonsoir Jérôme. Dans la mesure ou je n'ai pas la possibilite d'examiner votre genou, mon avis n'a pas la même valeur que celui de mes confrères. Il va vous faloir choisir entre l'option medicale des injections et l'option chirurgicale en sachant qu'une quatrième intervention oblige quand-même à réfléchir un tant soit peu. Tenez moi informé. DrLP

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    2. Bonsoir Jérôme. Dans la mesure ou je n'ai pas la possibilite d'examiner votre genou, mon avis n'a pas la même valeur que celui de mes confrères. Il va vous faloir choisir entre l'option medicale des injections et l'option chirurgicale en sachant qu'une quatrième intervention oblige quand-même à réfléchir un tant soit peu. Tenez moi informé. DrLP

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  64. Bonjour Dr,

    Je comprends et suis entièrement consient de la situation.
    Me faire ré opérer une 4 éme fois ne m'enchante pas du tout, mais, en effet, CLA demande réflexion et un peu de temps de toute façon, voir aprés l'été.
    Mais ce qui m'inquiète plus, c'est si je dois faire cette injection d'hexatrione en début de semaine prochaine ou pas.
    Y a t il un risque de faire cette injection ou pas?
    Est il mieux pour moi, avec la gêne et la douleur de le faire?
    Y a t il un risque d'épanchement aprés cette injection?
    Sachant que je dois partir le 24 juin prochain à l'île Maurice, je dois à tout prix éviter un épanchement.

    Merci encore et Bonne Journée.

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  65. Re Bonjour,

    C'était Jérôme Poirier ( j'avais oublié de signer)

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